Wednesday, August 29, 2012

Breisgau Triathlon


ENGLISH

The last time I did a triathlon in June, it was an unusually warm 33C. This time, it was an exceptionally sweltering 38C. And I'm not good in the heat.

Still, the Breisgau Triathlon in the Baden-Wurttemberg region of Germany (45 minutes from Strasbourg) was a gorgeous place to lose one's body weight in sweat, set among vineyards and wee villages at the foot of the Black Forest mountains.


Unsurprisingly, the swim was once again wetsuit-free. Wetsuits would actually have been allowed in France, but German rules outlaw them if the water is above 22.9C. This at least meant I didn't lose mega minutes fiddling with zips and pulling off tight rubber in the transition zone. As usual, the swim began with plenty of elbowing and whacking, but I came out of the lake roughly in the top third of the field, a good effort for me.


The cycling course was magnificent, winding past terraced vineyards and into the first slopes of the Black Forest on closed roads (a rare luxury in triathlon). My performance, however, was a little disappointing given that I'd actually bothered training on the bike for once. Despite encouraging recent rides in the rolling hills north of Strasbourg, I found myself getting regularly overtaken. Most of all, I completely misjudged the course, saving myself for when the climb really kicked in, only to arrive at the top without having accelerated. Plus, an unexpectedly technical descent had me braking way too much in the corners.


The second transition was proof, if ever any were needed, that the Germans are indeed super organised. On crossing the transition line, volunteers took my bike from me and immediately handed over the bag with my running stuff. Just like in an Ironman triathlon.


The run was always going to be a challenge in this heat especially in the middle of the day. So radical were the conditions, I'd even conceded to run in a hat. Brilliantly, the feeding stations included soaked sponges, which I stuck inside my top for later use, à la Hawaii Ironman (check out this flattering photo of Chris McCormack). Locals put hoses and sprinklers at the edge of their gardens to soak us as we passed, all of which helped me run the hilly 7.5 kms in 32 minutes, despite a stitch.


Beer was offered up as I crossed the line, but somehow it didn't seem the best way to rehydrate after almost 2 hours of effort on the hottest day of the year.


FRANCAIS

La dernière fois j'ai fait un triathlon, il faisait très chaud (33C). Cette-fois-ci, la chaleur était accablante avec 38C au thermomètre. Et je ne marche pas bien dans la chaleur.

Le Triathlon Breisgau dans la région de Bade-Wurtemberg en Allemagne (à 45 minutes de Strasbourg) était néanmoins un beau endroit pour éliminer son poids en sueur, vu sa situation parmi les vignes en bas des montagnes de la Forêt Noire.


Sans surprise, on n'avait pas droit à la combinaison pour la natation (en France, la combi aurait été permise, mais en Allemagne c'est interdit si l'eau est au-dessus de 22,9C). Au moins, je n'avais pas à me battre contre les fermetures et le néoprène trop serré en transition. Comme d'hab, il y a eu un bon nombre de coups de coude et de baffes en début de natation, mais je suis quand même sorti du lac dans le premier tiers, un bon effort pour moi.


Le parcours vélo était magnifique, serpentant le long des vignes et montant les premières pentes de la Forêt Noire sur des routes fermées à la circulation (un luxe rare dans le triathlon). Ma performance, par contre, était un peu décevante, vu que j'avais fait l'effort de m'entraîner un peu à vélo.  Malgré plusieurs bonnes sorties dans les collines au nord de Strasbourg, je me suis fait régulièrement doubler. De plus, j'ai mal jugé le parcours, réservant mon effort pour les pourcentages le plus forts... avant de me rendre compte que les avais déjà faits ! Une décente technique m'a également obligé à freiner un peu trop violemment à plusieurs reprises.


La deuxième transition a offert la preuve (si besoin il y en avait) que les Allemands sont super bien organisés. Après avoir franchi la ligne de transition, les bénévoles m'ont pris le vélo et, de suite, m'ont passé le sac avec mes affaires de course. Juste comme dans une course Ironman. La classe, quoi.

La course à pied allait toujours être un défi par cette chaleur surtout en plein milieu de journée. Vu ces conditions, j'avais même consenti de porter une casquette. 


Aux ravitaillements, on avait droit à des éponges trempées d'eau, que je n'ai pas hésité à mettre sous mon maillot pour utiliser ultérieurement, à la Ironman Hawaii (voir cette photo très flatteuse de Chris McCormack). Les locaux avait mis les arroseurs à la limite de leurs jardins pour nous soulager, ce qui m'a aidé à finir les 7,5km en 32 minutes, malgré un point de côté.

A l'arrivée, il y avait de la bière à volonté pour les participants, même si c'était pas forcément la meilleure façon de se réhydrater après presque 2 heures d'effort pendant la plus chaude journée de l'année.

A broom bike for the last triathlete on the road!
Un vélo-balai pour le dernier triathlète !

Wednesday, August 22, 2012

London 2012


ENGLISH

After a week of being glued to the Olympics on telly, we were lucky enough to head to London for the real deal in the second week. 

"Trick" 3D photography convincingly
unites me with Victoria Pendleton...

First off, beach volleyball on the grounds of Horse Guard Parade (where the Royal horses usually strut their stuff) right in the city centre. It made for a spectacular setting for ogling watching the world's most skimpily-dressed Olympians, even if the majority of the crowd was more interested in doing the Mexican wave and getting the beers in. By the end of the tournament, beach volley spectators were apparently doing the conga in the aisles. Really.


At the athletics, the atmosphere was just as festive but all about the sport. Strangely, the whole spectacle seems much more low-key in the stadium: it was almost difficult to believe we were watching actual Olympic finals, broadcast to millions, if not billions, around the world. 


Whenever a Brit was racing, the noise level rattled up a few decibels, but the best moment was the spontaneous applause that erupted when 34-year old 400m hurdle winner Félix Sànchez burst into tears during his medal presentation. Very moving.


We also saw the men's volleyball quarter-finals (how do they get to some of those shots?) and the men's triathlon, where huge crowds flocked to Hyde Park to see the Brownlee brothers take gold and bronze for Team GB. Despite the tens of thousands, we secured a good spot for the run even if we saw little more than some far-off splashing during the swim.

Bit tricky to see much of the triathlon swim, then

A memorable stay, then. And the whole Games was superbly organised with ultra cheerful volunteers pointing the way to public transport and shouting out amusing advice through megaphones. London 2012 seemed to bring the best out of the country, both on and off the sports field. 


FRANCAIS

Après avoir passé la première semaine des Jeux Olympiques collés devant la télé, nous avons eu la chance de partir à Londres pour voir le plus grand événement sportif du monde en vrai pendant la deuxième semaine.


D'abord du beach volley en plein centre ville : Horse Guard Parade, c'est là ou les chevaux royaux se promènent dans la capitale britannique, donc un endroit de standing pour un sport... peu connu. L'ambiance était, pour le moins, festive avec une foule plus concentrée sur les ola et la consommation de bière que le spectacle fourni par les athlètes les moins habillées des Jeux. Il semble que plusieurs séances de beach volley ont même fini avec les spectateurs faisant la chenille. Ça, c'est du sport.

Les pom-pom girls... version beach volley

Dans le stade olympique - au sein de l'énorme parc olympique à l'est de Londres - l'ambiance était tout aussi festive, mais cette-fois ci, c'était le sport qui comptait. 


Drôle d'impression d'être spectateur du plus grand événement sportif du monde, car tout semble plus près et à échelle humaine. Mais on a bien plus l'impression de vitesse des athlètes et de la technique démandée dans les épreuves de lancer et de saut. A chaque fois qu'un athlète britannique a fait quoi que ce soit, le bruit a augmenté d'un cran, mais le point fort de la soirée était sans doute l'applaudissement spontané qui a suivi les larmes de Félix Sànchez, vainqueur du 400m haies, pendant la présentation de sa médaille.

 
Nous avons également vu les quarts de finale de volley chez les hommes (impressionnant) et le triathlon hommes dans Hyde Park, où une foule énorme criait bruyamment leur support pour les frères Brownlee, médaillés or et bronze pour l'équipe britannique. 


Des bons souvenirs des Jeux super bien organisés dans une bonne ambiance, et surtout avec des bénévoles chaleureux et accueillants. On dirait que ces Jeux de Londres ont fait rayonner la Grande-Bretagne sur le terrain sportif et bien au-delà.

Even Trafalgar Square's Nelson
entered the Olympic spirit