With Julie working last weekend, I headed to the Canadian capital, Ottawa, for the Canadian Tulip Festival. Founded almost 60 years ago, this is the world’s biggest tulip festival – with some three million flowers planted for the occasion. Unfortunately, they’d all died… so we didn’t actually get to see any. A few flowerbeds were lined with parched flower stalks, but that was about the extent of it. It seems the millions of tulips offered by the Netherlands had been prematurely killed off by the unusually hot weather (it’s well above 30C/90F right now). Still, despite the complete tuliplessness of it all, the festival went on. Vendors served up beer and maple-themed food aplenty – and performers from all over the world danced and sang.
The tulip festival is a celebration of Dutch-Canadian friendship. During the Second World War, the Dutch royal family sought refuge in Ottawa, and Princess Margriet was born in the Canadian capital in 1943. Canadian soldiers also played their part in liberating Holland from the Nazis. Ever since, the Dutch have sent boat-loads of tulips over the Atlantic every spring. The flowers are supposed to symbolize peace and friendship between Canada, Holland, and all other nations. Shame all the tulips were dead, really…
Anyway, it was my first time in Ottawa – a peaceful town just over the border from Quebec in English-speaking Ontario. The Houses of Parliament dominate the cityscape, and it’s surely no coincidence that the central clock tower brings to mind Big Ben. I still find it odd that Queen Elizabeth II is on all the banknotes here, and there’s even a statue of her riding a horse in front of the Parliament (complete with Japanese tourists posing for photos). Needless to say, the Queen’s omnipresence is not always to the taste of Canada’s French speakers…
FRANCAIS
Julie étant de garde le weekend dernier, je suis parti avec des amis à la capitale canadienne, Ottawa, pour gouter au Festival Canadien des Tulipes. Fondé il y a presque 60 ans, c’est le plus grand festival de tulipes dans le monde – avec trois millions de tulipes implantées pour l’occasion. Malheureusement, elles avaient toutes crevé… Quelques parterres contenaient toujours des masses de tiges desséchés, mais c’est tout ce qui restait. Il semble que les millions de tulipes offertes par les Pays-Bas aient été prématurément tuées par ce temps inhabituellement chaud (il fait bien plus que 30C actuellement). Malgré ce manque absolu de tulipes, le festival a continué son chemin : rien ne pouvait arrêter la consommation massive de bière et de casse-croûtes à thème d’érable – ni la musique et la danse internationale sur les scènes.
Le Festival des Tulipes fête l’amitié Hollando-Canadienne. Pendant la deuxième guerre mondiale, la famille royale hollandaise est venue se réfugier à Ottawa, et la princesse Margriet y est même née en 1943. Des soldats canadiens ont également eu un rôle dans la libération des Pays-Bas à la fin de la guerre. Depuis, les néerlandais envoient des cargaisons de tulipes à travers l’Atlantique chaque printemps. Les fleurs sont devenues le symbole de la paix et l’amitié entre le Canada, les Pays-Bas, et toutes les autres nations. Dommage, alors, qu’elles étaient toutes mortes…
C’était quand même ma première fois à Ottawa – une ville paisible de l’autre côté de la frontière québécoise dans la région anglophone d’Ontario. Le Parlement domine le paysage urbain, et ce n’est sûrement pas une coïncidence si la tour-horloge rappelle fortement Big Ben à Londres. Je trouve ça toujours bizarre que la reine anglaise Elizabeth II apparaisse sur tous les billets ici ; il y a même un monument devant le Parlement qui la montre à cheval (entouré de touristes japonais qui se prennent en photo). Forcément, cette omniprésence de la reine n’est pas toujours au goût des francophones du Canada…