ENGLISH
Anyone who’s tried to run – or even walk – in snow will know that it’s hard work. And when snow turns to ice, it’s not just hard work; it’s downright dangerous. Given that snow coats the ground for at least 4 months a year over here, it’s essential to be well-equipped if you want to carry on running outdoors in winter.
The simplest solution is pull-over crampons. These lightweight rubber/metal structures fit over regular running shoes, providing the necessary grip and traction to run on ice or packed snow. They come in a array of shapes and sizes, and are generally small enough to fit in your pocket – meaning you can run in normal shoes on ice-free roads, and then don the crampons when you hit snowy parks or trails.
Crampons aren’t much use for running in fresh or thick snow. In this case, the best tool for the job is special running snowshoes. Smaller and lighter than regular snowshoes, these winter accessories also feature spring-loaded suspension to provide deeper penetration for the toe crampon and a more natural running position.
I actually entered my first-ever snowshoe running race, at Morin Heights, a couple of weeks ago – which was a blast. In fact, I was running clear in second place overall with less than a kilometre of the 5.5km race to go… when I took a wrong turn. The event was only in its second year, and it seems the organisers hadn’t quite mastered route signing, as I eventually found myself in a car park on the other side of the ski resort from the finish… and, as I stopped to try and figure out what had happened, I was gradually joined by runner after runner – who had also taken the wrong route!
Eventually, about half the field was assembled in this random car park, trying to understand where we’d gone wrong… We finally gave up and decided to get a bus back to the finish line! But when the bus didn’t turn up, we were forced to walk back, eventually finding the finish line some 50 minutes later… and yet, I still managed to win my age category! (This was mainly because everyone else in my age category had also got lost!) A kind of frustrating experience, but I’d like to try it again next year… although, I’ll probably pick a better-organised race...
FRENCH
Si vous avez déjà essayé de courir – voire de marcher – sur la neige, vous savez que c’est du travail ! Et quand la neige se transforme en glace, ce n’est pas simplement du travail ; c’est dangereux. Etant donné qu’il y a de la neige par terre pendant 4 mois ici, il vaut mieux être bien équipé si on veut courir à l’extérieur en hiver.
La solution la plus simple, c’est les crampons ou "chaînes" amovibles. Ces structures en gomme/métal se fixent autour d’une chaussure de course normale, permettant l’accroche et la traction nécessaire pour pouvoir courir sur la glace ou la neige tassée. Ces outils existent dans une très grande variété de formes et de tailles. Avantage de plus, les crampons sont suffisamment compacts pour les mettre dans sa poche, permettant de courir en chaussures normales sur les rues déneigées, et de mettre les crampons en arrivant sur les chemins enneigés.
Mais les crampons ne servent pas à grande chose dans la neige fraîche ou profonde. Dans ce cas-là, il vaut mieux chausser des raquettes spéciales courses. Plus petites et légères que les raquettes habituelles, elles se caractérisent par une suspension à rebours, fournissant une pénétration plus profonde du crampon à l’orteil et une position plus naturelle pour la course.
J’ai récemment fait ma première course de raquette, sur un parcours de 5,5km à Morin Heights – et c’était vraiment le fun ! J’étais même facilement en 2ème position à moins d’un kilomètre de l’arrivée… quand je me suis trompé de chemin. L’événement ne fêtait que sa deuxième année, et probablement que les organisateurs ne maîtrisent pas encore la technique du balisage, car je me suis retrouvé dans un parking du mauvais côté de la station par rapport à l’arrivée… et, en m’arrêtant pour comprendre ce qui s’était passé, je me suis fait rejoindre par des coureurs, qui, l'un après l'autre s’était également trompé de chemin !
Au final, près de la moitié des concurrents se sont retrouvés dans ce parking désert, à essayer de comprendre la situation… Nous avons finalement renoncé à la course et décidé de prendre le bus jusqu’à l’arrivée ! Mais, le bus n’arrivant pas, nous avons fait demi-tour pour trouver le chemin jusqu’à l’arrivée… quelques 50 minutes plus tard. Le plus étonnant est que j’ai quand même gagné ma catégorie d’âge ! L’explication, c’est que tous les autres de mon âge se sont trompés aussi. Bref, c’était une expérience un peu frustrante, mais à réessayer l’hiver prochain… sûrement en choisissant une autre course !
Très intéressant comme expérience et tu n'as pas eu de douleurs suite au port des raquettes? Les appuis doivent changer NON? A+
ReplyDeleteEffectivement : ça sollicite beaucoup plus les mollets, surtout en montée (le crampon étant au niveau de l’orteil). Donc, j’ai eu bien plus mal aux mollets le lendemain ! Mais, c’était quand même le fun.
ReplyDeleteSalut Champion! Eh bé... une histoire à garder précieusement -quel talent!
ReplyDeleteBonne reprise sur route...
G de GSQ
Ha ha ! Tu ne me l'as pas raconté ça !
ReplyDeleteSi tu étais deuxième pourquoi tu n'as pas suivi le premier ?
@ Sylvain: le premier était loin devant (et moi loin devant le 3ème), donc je ne le voyais même pas. Mais de tout façon, le suivre n'aurait servi à rien, car lui aussi s'est trompé !
ReplyDelete