It’s been a while since our last post, mainly because we were away in Cuba for ten days. And the southern sun sure made a welcome break from the northern rain of Montreal!
After a couple of days in Havana, we hired a car and headed west to the beautiful tobacco area of hilly Vinales (a highlight), before driving back south-east to Cienfuegos and Trinidad.
Apart from the shock of passing from thick winter coats to t-shirts and shorts in 30C sun, the trip was notable for the classic Cuban ingredients of rum (mojitos!), cigars (although we didn’t actually smoke), picture-perfect Caribbean beaches, crumbling Colonial buildings, classic old American cars, and fresh tropical fruit at every meal.
I was also fascinated by the billboards brandishing communist slogans on the roadsides and in town centres. Often illustrated by effigies of proud revolutionary heroes Fidel Castro and Che Guevera, these propaganda posters were like a blast from a bygone era or an Orwellian world, proclaiming the triumph of socialist idealism over imperialist self-interest with mottos like “Until victory, always”, “I live in a free country”, or “Imperialists: we are not afraid of you”.
Another intriguing aspect of Cuban life is the dual currency system. That’s right: confusingly, there are two different currencies. Throughout our stay, we mainly used “convertible pesos”, which are applied – at inflated prices – to most tourist activities. Only on occasions did we buy food using “national pesos” from street outlets frequented by locals, paying roughly 25 times less than in tourist establishments.
The onset of tourism seems to have made inequalities more obvious. Even though President Raul Castro is slowly liberalising the country, the majority of Cubans still depend on state rations, and few can afford to pay for a passport, a hotel or car rental. Most farmers are forced to work with an ox and plough since Soviet financing ended with the collapse of the USSR in 1990, and their agricultural harvest must be sold to the government at low prices.
The whole trip was a fascinating insight into a communist country that, according to locals we talked with, is in desperate need of modernization. It remains to be seen if the government’s recently-announced changes will have a lasting effect…
FRANCAIS
Ca fait un petit moment depuis notre dernier article, principalement parce que nous étions à Cuba pendant dix jours. Et le soleil du sud était le bienvenu après les mois d’hiver montréalais.
Après avoir passé deux jours à La Havane, nous avons loué une voiture pour partir vers l’ouest dans la belle région vallonnée de Vinales, haut lieu de production du tabac et un temps fort de notre voyage, avant de nous diriger vers le sud-est à Cienfuegos et Trinidad.
A part le choc de passer de nos gros manteaux d’hiver aux t-shirts et shorts de l’été, le voyage s’est caractérisé par des ingrédients typiquement cubaines : le rhum (les mojitos !), les cigares (on a regardé, pas fumé), les plages de rêve sur la mer des caraïbes, les vielles voitures américaines, et les fruits exotiques à chaque repas.
J’ai également été fasciné par les affiches de slogans communistes au bord de la route et dans les centres-villes. Souvent accompagnées par des illustrations de héros révolutionnaires Fidel Castro et Che Guevara, ces affiches propagandistes faisaient un drôle de rappel en arrière, vantant le triomphe de l’idéalisme socialiste sur l’égoïsme impérialiste avec des titres comme « Jusqu’à la victoire, toujours », « J’habite dans un pays libre », ou « Messieurs impérialistes : nous n’avons absolument pas peur de vous ».
Un autre aspect fascinant de la vie cubaine est le système de monnaies. Car, bizarrement, il existe deux monnaies. Pendant notre séjour, nous avons utilisé presque exclusivement les « pesos convertibles », qui s’appliquent – à des tarifs bien élevés – à la plupart des activités touristiques. Seulement quelques fois, nous avons acheté à manger avec des « pesos nationaux » auprès des vendeurs de la rue, payant à peu près 25 fois moins que dans les établissements de touristes.
L’arrivée du tourisme semble avoir mis en évidence les inégalités du pays. Même si le Président Raul Castro met doucement en route la libéralisation du pays, la majorité de cubains dépend toujours de rations gouvernementales, et seulement très peu peuvent se payer un passeport, un hôtel ou une location d’une voiture. La plupart des fermiers doivent travailler leurs champs avec une vache et une charrue depuis la fin des subventions URSS en 1990, et ils sont obligés de vendre leur récole à l’état pour des petits prix.
Au long de ce voyage, nous avons eu un aperçu fascinant d’un pays communiste qui, d’après les locaux avec qui nous avons parlé, a très besoin d’être modernisé. Il reste à voir si les changements récemment annoncés par le gouvernement auront l’effet voulu.
Super, merci de partager !
ReplyDeletePour ce qui est du travail de la terre avec des bœufs, c'est parce que c'est meilleur pour la récolte de tabac. Un tracteur, trop lourd, abîmerait les plantations.
Après pour le blé, c'est sûr que mon argument ne vaut pas ;)