Friday, August 5, 2011

TriMemphré


ENGLISH

On Sunday, I took part in one of Quebec’s biggest triathlons: the TriMemphré. The lake of Memphrémagog (supposedly home to a Loch Ness-style monster) provides a spectacular setting. Stretching some 42km in length, it crosses the US border and boasts a picture-postcard mountain backdrop.


Every summer, the lakeside town of Magog attracts some of the world’s best long distance swimmers for the Traversée Internationale du Lac Memphrémagog, a swimming race from one end of the lake to the other (yes, that’s 42km of swimming!). Since 9/11, however, increased US border security has meant the race can no longer enter US territory (just in case passport-less professional swimmers turn out to be illegal immigrants), so the current course is a “mere” 34km loop within Canadian waters.

Whereas the Traversée was first held in 1979, the triathlon arrived much later – but it’s quickly grown in status. Last weekend, we were some 1,373 triathletes competing across several different distances, while the long-distance swimmers participating in the showcase Traversée this Saturday will number just 19.


My triathlon (the Sprint distance) was a joy: a splendid lake swim was followed by an undulating ride on closed roads and a run offering plenty of variety (including some offroad). I even managed to finish 5th out of 37 in my category (men 35-39).


A few thoughts on my race:
  • My head is a funny shape. I had to readjust my goggles 4 times in barely 15 minutes to relieve my water-ridden eyes. This cannot be normal.
  • Even on my relatively low-end bike, I can attain the disconcertingly elevated speed of 73.1km/hour. I can also be overtaken at this speed. All this took place on a very steep downhill with a clear, straight road at the end of it.
  • Cycling alongside a guy suffering an asthma attack is rather off-putting. Especially when he manages to overtake you.
  • It’s great being rubbish at swimming and cycling, as you really do get a buzz catching everyone in the run.

    Photos are by Julie, who did a great job!

    FRANCAIS

    Dimanche, j’ai participé à un des plus grands triathlons du Québec : le TriMemphré. Le lac Memphrémagog (qui héberge, dit-on, un monstre) est un endroit magnifique pour un tel événement. S’étalant sur 42km de longueur, il traverse la frontière américaine et offre une vue imprenable sur les montagnes.


    Chaque été, la ville de Magog attire quelques uns des meilleurs nageurs de longue distance du monde pour la Traversée Internationale du Lac Memphrémagog, une course de natation d’un bout à l’autre du lac (oui, ça fait 42km de natation !). Depuis le 11 septembre, par contre, l’augmentation de la sécurité à la frontière américaine a fait en sorte que le parcours ne puisse plus passer sur le territoire américain (au cas où les nageurs professionels s’avèreraient être des sans papiers illégaux…), et donc la course actuelle fait une boucle sur le côté canadien de « seulement » 34km.


    La Traversée date de 1979, et le triathlon est arrivé bien plus tard – mais il a connu une croissance très forte. Le weekend dernier, nous étions 1 373 triathlètes sur plusieurs distances différentes, alors que l’événement phare, la Traversée, n’a pu rassembler que 19 nageurs.  Ce chiffre reflète sans doute que le triathlon est quand même pas mal plus accessible !
     

    Mon triathlon à moi (la distance Sprint) était un régal : natation en lac spectaculaire, suivie par un parcours vélo vallonné et fermé à la circulation, puis un circuit course à pied varié (avec un peu de trail). J’ai même pu finir 5ème sur 37 dans ma catégorie (hommes 35 à 39).


    Quelques réflexions sur ma course:
    • Ma tête a un drôle de forme. J’ai du réajuster mes lunettes 4 fois en à peine 15 minutes pour les vider. C’est pas normal.
    • Même sur mon vélo relativement bas de gamme, je peux atteindre la vitesse déconcertante de 73,1km à l’heure. Je peux également me faire doubler à cette vitesse. Ca s’est passé sur une grosse descente très pentue suivie par du plat et sans aucun virage.
    • Faire du vélo à côté d’un mec qui fait une crise d’asthme, c’est perturbant. Surtout quand il réussit à me doubler.
    • Etre mauvais nageur et mauvais cycliste est génial, car tu ne fais que rattraper les gens dans la course à pied. 

    Les photos ont été prises par Julie, qui a fait une supportrice modèle.

    2 comments:

    1. You aint kiddin' when you say Julie took some crackerjack shots! The first and the third to last I thought were especially awesome!
      Looks lie you're having fun doing your thing. : j
      Glad to read it!

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    2. Excellent!!! Bravo à tous les deux! Et je t'envie beaucoup champion! A quand un entraînement ensemble? Bon été!
      G de GSQ

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