ENGLISH
After almost two years here, I’ve finally seen my first live
hockey match. With Julie away at a
conference in Orlando, Saturday night was the perfect opportunity for a
lad’s night out at the Centre Bell, home of the Montreal Canadiens.
The Canadiens (also known as The Habs) are local sporting
Gods. Their matches sell out months in advance, and when they’re playing well
(which is far less frequently than in their 1950s-70s heyday), the whole city
swells with pride and buzzes with anticipation. All of which means it’s not
easy getting a ticket: you either have to be very well connected or, as we did,
you have to negotiate with the ubiquitous ticket touts (or "scalpers") on match night.
To boot, Saturday’s match was a big one: against local and historical rivals the
Toronto Maple Leafs (don’t ask me why it’s not “Leaves”). Fortunately my
friend Ugur is a much better bargainer than I am. Initially, the touts were
offering us “exclusive tickets”, “the last ones available”, “the best in the
house” – right at the very back of the stadium... for $250! To put this into
perspective, the official price of such tickets is roughly $15. In the end, we
secured our seats for $100 (face value of $44). Far from a snip, but well
within (black) market prices.
Obligatory hockey fare: hot dog, fries and beer! |
Like most North American sports, a night out at a hockey match is an event. In fact, when you’re at the game, it feels like you’ve arrived at the centre of the universe. First of all, there’s live music in the corridors, followed by emotional pre-match national anthems, and then the atmosphere mounts with a bevy of continual free prize giveaways, dancing mascots, contests to find the best-looking and best-dressed fans, beer, hot dogs, pop corn, organ music, dancing girls, etc, etc, etc. In truth, this was just a standard early season league game, but it felt like the most important match in the history of world hockey.
It was striking to see rival fans sitting side-by-side.
Here, there is no separation of home and away fans. And, apart from some
friendly jibing, there’s no inter-club animosity. It seems unimaginable to
picture Liverpool and Man Utd fans politely exchanging banter in the same
stand. So, how can it work here? Well, for one, there is zero tolerance of any
abusive behaviour. At one point, we saw a Montreal fan throwing beer at Toronto
fans in front of him. Within seconds, a security guy was dragging him out of
the arena and onto the street (to cries of “loser, loser”). Impressive stuff.
As for the hockey itself, it was a great show. It turns out
that following the puck is actually rather easy live, unlike on TV, where games
of hockey generally turn into “spot the puck” contests between me and Julie. You
also get a feeling for how often teams rotate their players, with substitutions
often made every 30 or 45 seconds. And,
of course, we also got to see the obligatory fight (which seemed to get more
cheers than any of the goals).
In the end, the Montreal Canadiens lost 5-4 in extra time,
but it didn’t really matter: we’d just experienced the best show on earth!
FRANCAIS
Ca faisait presque
deux ans, mais maintenant ça y est: j’ai vu mon premier match de hockey live. Julie
étant à Orlando pour une conférence, c’était l’occasion de faire une soirée
entre mecs au Centre Bell, domicile des Canadiens de Montréal.
Les Canadiens
(également connu comme les Habs) sont des dieux au Québec. Leurs matchs affichent
complets des mois en avance, et quand ils sont en forme (ce qui est bien moins
souvent que lors de leur grande époque des années 50 à 70), toute la ville vit
au rythme de leurs matchs. Du coup, ce n’est pas facile d’avoir des billets :
il faut être très bien connectés ou sinon, comme nous, il faut négocier avec les
revendeurs au marché noir le soir du match.
La rencontre était d’envergure car elle opposait les Canadiens à leur rivaux locaux
et historiques, les Maple Leafs de Toronto. Heureusement, mon ami Ugur sait marchander
mieux que moi. Au début, les revendeurs nous offraient des « billets
exclusifs », « les dernières places qui restent » au fond
du stade pour… 250$ ! Et ça pour les billets qui, à la base, ne valaient
pas plus que 15$. Au finale, nous avec réussi à avoir des places à 100$ (valeur
nominale 44$). Pas vraiment une affaire, mais bien dans les prix du marché
(noir).
Comme pour la plupart des sports nord-américains, une soirée au hockey est avant tout un événement. En arrivant sur place, on a l’impression d’être au centre de l’univers ! D’abord, il y a de la musique live dans les couloirs, suivie par une interprétation super-émouvante de l'hymne national, et puis l’ambiance ne fait que monter avec des cadeaux qui tombent du ciel, des mascottes dansantes, des concours pour trouver les plus beaux spectateurs et ceux qui bougent le mieux, de la bière, des hot dogs, du maïs éclaté (popcorn), de la musique d'orgue, des filles qui dansent, etc. , etc., etc. A vrai dire, ce match n’était qu’une rencontre standard de la ligue tôt dans la saison, mais on avait l’impression qu’il s’agissait du match le plus important dans l’histoire du sport mondial !
Il était frappant
de voir les fans rivaux assis côte à côte. Pas besoin de séparer les spectateurs
ici. Et à part un minimum de plaisanterie amicale, il n’y avait aucune trace d’animosité.
Difficile d’imaginer des fans de PSG et Marseille s’échangeant si poliment dans
un match de la Ligue 1. Alors, comment
est-ce que ça peut marcher ici ? Une chose est claire : il y a une
politique de tolérance zéro envers des comportements antisociaux. A un moment, nous avons vu un fan
de Montréal verser de la bière sur des supporteurs de Toronto devant lui. En
quelques secondes, la sécurité était en train de le virer de l’arène pour le
ramener dans la rue (aux cris de « connard, connard »). Impressionnant.
Quant au hockey,
c’était un vrai spectacle. Il s’avère que suivre « la rondelle » (le palet)
est beaucoup plus facile en vrai qu’à la télé (nos essais de suivre les
matchs à la télévision finissent comme des jeux de « cherchez le palet » !).
Sur place, on se rend compte à tel point les équipes font tourner leurs
joueurs, souvent toutes les 30 ou 45 secondes. Et, bien sûr, nous avons eu droit à
une bagarre, étape obligatoire dans tout match et qui suscite encore plus d’engouement
qu’un but.
Au finale, les
Canadiens de Montréal ont perdu 5-4 après prolongations. Peu importe :
nous venions d’assister au meilleur show du monde !
Cet article est une fois de plus excellent!
ReplyDeleteMerci.
GSQ