Saturday, December 31, 2011

Whiteish Christmas / Noël enneigé... mais pas trop


 ENGLISH

We were so impressed by the natural splendour and grandeur of the Adirondacks region this summer that we decided to return for Christmas. This time around, we rented a chalet in Keene, a small village two hours south of Montreal nestled in a valley surrounded by the High Peaks. 


Unusually for this mountainous region, there wasn’t yet enough snow to cross-country ski or snowshoe – but there was just enough to offer spectacular snowy landscapes for some hibernal hiking. There was also ice – enough to leave me sliding backwars more than once. Fortunately, our cheap crampons, purchased for urban use at the local chemist’s in Montreal, proved a life- or at least an arse-saver, even if they were far too flimsy for use in the mountains: by the end of the holidays, we’d lost or broken most of the studs...

 
The multitude of trails in the Adirondacks means that you rarely meet anyone at the best of times. And in this Christmas period, we frequently had the trails completely to ourselves. Indeed, judging from the lack of footprints in the snow, we were the first to tread many of these paths in several days. Save for the occasional woodpecker tapping its beak on the surrounding trees, there was an almost eerie silence in the woods. All of which made for some breathtaking hikes, albeit in a frequently breathless -15°C. 

We also glimpsed signs of the destruction wreaked by Hurricane Irene when its hit the region just a week after our previous stay in late August. A number of dams were burst and bridges destroyed, leaving us to cross rivers using stepping stones on rerouted paths.

Marcy Dam bridge pre-Hurricane Irene
Marcy Dam bridge post-Irene (and post-summer/autumn)

Back at the chalet, Julie cooked up Christmas feasts in the shape of lobster and shrimps, tenderloin pastry doused in foie gras, and much more. All that sub-zero mountain climbing burns a lot of calories, after all...

 
FRANCAIS

La splendeur et la grandeur des Adirondacks nous ont tellement impressionnées cet été que nous avons décidé de retourner dans la région pour les fêtes de Noël. Cette fois-ci, nous avons loué un chalet à Keene, petit village entouré des hautes montagnes à deux heures au sud de Montréal. 


Normalement, cette région montagneuse bénéficie d’une bonne couche de neige à cette époque, mais cette année il n’y en avait pas suffisamment pour faire du ski ou de la raquette. Par contre, le petit fond de neige nous a offert un paysage hivernal idéal pour faire de la randonnée. Seul bémol : la glace par terre qui m’a laissé sur les fesses plus d’une fois. Et ça aurait été bien pire sans nos mini-crampons, achetés dans une pharmacie montréalaise et normalement destinés à une utilisation purement urbaine. Disons que ces crampons nous ont bien rendu service même s’ils ont fini cassés à la fin de notre séjour…


La multitude de chemins dans les Adirondacks fait qu’on croise peu de monde quand on randonne. Et dans cette période des fêtes, nous avons eu les chemins presque pour nous seuls, et parfois même la chance d'ouvrir la voie dans des sentiers ennneigés. A part le bruit occasionnel de piverts donnant des coups de becs contre les arbres, le silence était total - et presque flippant parfois. Les vues étaient à couper le souffle (et le froid aussi ! On a marché par -15°C).


Nous étions également témoins de la déstruction infligée par l'Ouragan Irene quand il est passé par ici seulement quelques jours après notre dernier séjour au mois d'août. Plusieurs barrages et ponts ont été  détruits, nous obligeant à traverser les rivières sur des gués (souvent un peu casse-gueule vu la glace).


Au chalet, pour compenser, Julie nous a préparé des banquets de homards, crevettes, foie gras et filet mignon. On brûle quand même des calories en randonnant par de telles températures...


Saturday, December 24, 2011

The Dickensian look / Déguisé et moustachu


ENGLISH

So, how do I explain (or indeed justify) this photo? Let’s start with the handlebar moustache...

The moustache was for Movember, the campaign for men’s health that encourages men to grow moustaches during the month of November in order to raise awareness and collect sponsorship money for prostate cancer. So why was I still sporting this facial foliage in December?! Because the theme for my office Christmas party was the 1850s...

Much like in Blighty, the office Christmas party is a big event over here, fuelled by costume fun and open bar frenzy. Entering in to the spirit of Christmas, I not only kept my Dickensian moustache, but also rented a full period costume, complete with waistcoat, tailcoats and top hat. The party itself was  like a surreal, booze-fuelled BBC costume drama, with Victorian toffs and elegant ladies downing pints and doing shots. A great night, then.

The first thing I did on my return from the party was to shave off my moustache. Suffice to say that Julie was very happy about that.


FRANCAIS

Comment expliquer cette photo? Commençons d’abord avec cette moustache en guidon de vélo… 

La raison pour la belle baccante, c’est le « Movember ». Ce phénomène assez répandu dans les pays anglophones vise à sensibiliser la population  à des problèmes de la santé masculine et surtout au cancer de la prostate, en conviant les hommes à faire pousser leur moustache pendant tout le mois de novembre… 

L’idée est de recueillir des fonds en faisant commanditer sa moustache. Et pourquoi est-ce que j’ai gardé une moustache aussi… tape-à-l’œil jusqu’au mois de décembre ? Parce que l’agence KBS+P où je travaille faisait une fête de fin d’année dont le thème était les années 1850. Ce qui explique le costume.


La fête de Noël du travail est une occasion bien appréciée et surtout bien fêtée ici. Et le déguisement est souvent à l’ordre du jour (ça va également pour d’autres occasions comme Halloween, quand les infirmières à l’hôpital de Julie passent toute la journée déguisées en clown, sorcières et autres). Pour ma fête de fin d’année, j’ai loué tout un costume d’époque avec gilet, queue de pie et haut de forme. Comme beaucoup de monde était également en costume, l’effet sur place était impressionnant : on avait l’impression d’avoir été transporté dans les temps.

Rassurez-vous : tout est rentré en ordre maintenant, et la moustache est bel et bien partie. Julie est très contente.