Last week, I picked up a flyer at a local shop for a dance performance in the Parc Mont-Royal. Dubbed ‘Le Retour du Temps’ (‘The Return of Time’), the show claimed to ‘evoke human migration and the passing of the seasons’. What’s more, the flyer promised a ‘choreographic walk’. It was either pretentious marketing or a truly earth-shattering concept. Either way, it was worth investigating.
A couple hundred of us gathered by the park’s chalet, as the 20 performers appeared clad in grey hats and tops. Initially, they mingled with the crowd and started swaying, waving, and moving mysteriously. This gradually gave way to running around in circles, forming lines and stretching slowly and portentously. It wasn’t dance in the traditional sense, but it made for an intriguing intro.
The rest of the show was more of the same. We followed the performers around the park, pausing occasionally as they entered into a new routine of expressionistic dance. At one point, each of them took turns to drop motionless to the snow, only to rise again. Essentially, this was street theatre – and though it was baffling, it did at least manage to bring a group of 200 strangers together on a cold winter afternoon.
I read afterwards that this show has previously been performed in the same location in Autumn and Summer. This, apparently, was the last performance. Intriguing as it was, I have to admit we’d headed to the park’s ice rink before the end...
FRANCAIS
La semaine dernière, j’ai ramassé une pub dans une boulangerie pour un spectacle de danse dans le parc Mont-Royal. Nommée ‘Le Retour du Temps’, cette performance était supposée « évoquer la migration des humains et s’inscrire dans le passage des saisons ». En plus, la pub parlait d’un « parcours chorégraphique ». Soit il s’agissait d’un marketing à la con, soit d’une vraie création super innovatrice et transformatrice. Fallait le voir pour savoir…
Nous étions à peu près 200 à rallier le point de rencontre et à voir apparaitre les 20 danseurs, tous vêtus en gris. D’abord, ils se mêlaient dans la foule, avant de chanceler, se lever la main, se bouger le corps d’une façon mystérieuse. Au bout d’un moment, ces débuts timides se sont transformés en allers-retours en footing, en files indiennes, et en exercices d’étirements sportifs. Et puis des pauses, plein de pauses – sans doute bourrés de sens métaphorique et métaphysique. C’était pas exactement de la danse traditionnelle…
Entre parties de mouvements expressionnistes, les danseurs se déplaçaient dans le parc, et nous avec eux. A un moment, chacun d’entre eux est tombé dans la neige, avant de renaître pour continuer le voyage dans l'art.
En gros, il s’agissait du théâtre de rue, et aussi déroutant qu’il était, le spectacle servait à rapprocher les étrangers-spectateurs le temps d’une représentation.
Apparemment, ce spectacle a déjà eu lieu dans le parc en automne et en été. Là, il s’agissait d’une dernière représentation. Une performance fascinante et bourrée d’émotions, sans doute, mais je dois avouer que nous nous étions dirigés vers la patinoire du parc bien avant la fin…
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