Wednesday, March 10, 2010

A fond le ski de fond / Cross-country skiing


ENGLISH

With the unseasonably warm weather already melting the snow in Montreal, we decided to get some more winter sports in quickly. Thanks to an invitation from one of Julie’s hospital friends, we got a lift on Sunday to Mont Orford, a snowshoe and cross-country ski resort 75 miles east of the city.

The first choice to make on arrival was: which kind of cross-country skiing did we want to do? Heck, I didn’t even know there was more than one type. I’d always wondered why you sometimes see cross-country athletes at the Olympics skiing in pre-made parallel tracks and, at other times, skiing freely on the snow. Well, it seems the so-called ‘classic’ variety is the former, while the ‘skating’ variety is the latter. The skis, boots and poles are different, as they’re not designed to be used in the same way.

In classic skiing, the longer, wider skis are cambered and feature a scaled finish to provide grip. The idea is to stride forward and glide in the snow, keeping the skis parallel to each other. Although classic skiing is usually carried out on groomed tracks, it can be done pretty much anywhere. You just have to create your own tracks.

Skating skis, meanwhile, are shorter, lighter and have narrow ends. You need to wax them before use to help you glide seamlessly in the snow, while the longer poles provide extra propulsion. The skating technique is more akin to speed skating on ice, as the skier drives himself forward by moving his skis ahead in an angular V-shape. Skating is a more recent invention, and can only be done on flattened or packed snow. There’s no chance of skiing on fresh or backcountry snow, here. This variety is also faster and much more knackering.

When I asked at the rental shop, I was told classic was better for beginners, as it was less technical and I’d spend less time on my arse. Not a difficult decision to make, finally.

We could hardly have wished for a better introduction to cross-country skiing. There was not a cloud in the sky, the sun warmed us pleasantly, yet there was snow enough to ski happily. We picked an ‘easy’ circuit, and barely saw another soul – which, apparently, is par for course over here. I have to say the limited hills and descents respectively provided plenty of aerobic exertion and adrenalin explosion. Obviously, I was wearing my cardio-GPS watch. And I can tell you that the old ticker was racing more than once during the 13km circuit.


After working up a sweat, we stopped for an outdoor picnic by an idyllic (frozen) lake, which doubles up as a beach come summer. Within 5 minutes, we were freezing our butts off. But, hey, it was great to be able to picnic in Quebec in early March.

The conclusion? I loved it. Beautiful scenery, calm, a hard effort and a good sweat. It’s just like cycling in the summer. I'm thinking we’ll be back for more – providing the snow sticks around, that is.

FRANCAIS

Avant que la chaleur atypique du mois de mars se mette à faire fondre toute la neige, nous avons décidé de nous remettre aux sports d’hiver. Et vite. Grâce à une copine de Julie, nous avons pu nous déplacer en voiture jusqu’au Mont Orford, à 120km à l’est de Montréal, où il existe de nombreuses pistes de raquette et de ski de fond.

D’abord, il fallait choisir quel type de ski de fond on allait tenter. Franchement, en tant que bon novice naïf, je ne savais même pas qu’il y avait plus qu’une variété de skis. Je m’étais toujours demandé pourquoi il y avait des sportifs aux Jeux d’hiver qui skiaient dans les pistes parallèles préfabriquées, pendant que d’autres y fonçaient freestyle. Il s’avère que le premier, c’est le ski de fond ‘classique’, et le deuxième, il s’agit du skating (‘ski de patin’, ici !). Et ben, les skis, les bottes et les bâtons ne sont pas du tout pareils, car pas conçus pour le même usage.

Dans le ski classique, les skis sont plus longs, plus épais et équipés d'écailles anti-dérapantes pour ne pas reculer dans la neige. L’idée, c’est de glisser alternativement sur un pied puis sur l'autre, tout en tenant les skis en position parallèle. Normalement, le classique se fait sur les pistes préfabriquées, mais il peut se faire n’importe où.

Les skis de skating sont moins longs, plus légers et très lisses (fartés) pour pouvoir glisser le mieux possible sur toute leur longueur. En plus les bâtons plus longs aident le skieur à se propulser en avant. Le style, ça ressemble carrément au patinage (dont le nom). Le skating est devenu populaire dans les années 80, et peut se faire que sur de la neige préparée. C’est le ski de fond le plus rapide – et le plus crevant.

Quand j’ai demandé à la boutique de location, on m’a dit que le classique était moins technique et plus facile pour les débutants, et donc je passerais moins de temps sur mon cul. Pas une décision difficile, finalement.

On aurait pas pu choisir des meilleures conditions pour notre initiation au ski de fond. Pas un nuage dans le ciel, un soleil chauffant, mais ce qu’il faillait comme neige. Forcément, nous avons choisi un circuit ‘facile’, pendant lequel nous n’avons vu quasiment personne (apparemment, c’est normal ici). Il faut dire que les quelques petites bosses et descentes nous ont respectivement rendu bien essoufflés et effrayés. Bien sûr, je portais ma monte GPS-cardio. Et je peux vous dire que les 13km m’a bien fait monter le cœur de temps en temps.

Après nous être bien réchauffés, nous nous sommes arrêtés piqueniquer (dîner, comme on dit ici) aux bords d’un lac (gelé), qui sert de plage en été. Cinq minutes plus tard, on se pelait le cul. Mais, bon, c’est quand même sympa de pouvoir manger à l’extérieur au mois de mars au Québec.

Et comment j’ai trouvé ce nouveau sport ? Génial ! Les beaux paysages, du calme, un effort considérable, et de quoi faire suer. C’est comme faire du vélo en été. On va y retourner, c’est sûr – faut juste espérer que la neige reste un peu plus longtemps…


Rich conquers a snow-capped mountain / Rich arrive au sommet d'un grand col enneigé



Julie makes up time on the descent / Julie rattrape du monde dans la descente

1 comment:

  1. That looks like a ton of fun! Was your previous triathlon training an advantage picking up cross country skiing?

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