Saturday, June 11, 2011

Sutton and summer / L'été à Sutton


ENGLISH

Last weekend, we headed to the Eastern Townships for another of Rich’s races up and down a mountain. Mount Sutton was the destination this time – and, barely a fortnight after spring started, it felt like summer had already arrived. 

We booked into another delightful, secluded B&B outside the small town of Sutton. As usual, I looked on jealously as Julie scoffed down a delicious homemade breakfast, while I nibbled parsimoniously so as not to throw up in the race an hour later. (Note to self:  Plan to stay in B&Bs when I don’t have a race the next morning!)

As we drove to the race, we admired verdant mountainsides and enticing expanses of lakes glistening in the warm sun. Before enjoying any of that, though, there was 11.5km of suffering to get through. 


I’d done the same race last year, so remembered it was a real bastard. Rather than just depressing me, this actually helped, enabling me to judge my effort properly (speed walking more on the steep slopes to save energy for the descents). As it turned out, the result was exactly the same as last year (1hr23 and 19th place overall of 250), but I suffered much less. In fact, the main cause of suffering was the impressive sunburn I picked up wearing a skimpy t-shirt without any sun cream. That’ll teach me.


Afterwards, we stopped by the Parc national de la Yamaska for a pleasant forest hike and the year’s first swim in a lake.


Barely two months ago, the whole lake was frozen – yet now it’s easily warm enough for swimming (for once, I wasn’t the only one in the water!). And to think that just a month ago, we were despairing that summer would never come.


FRANCAIS

Le weekend dernier, nous sommes partis dans les Cantons de l’Est pour une nouvelle course en montagne de Rich. Cette fois-ci, la destination était le Mont Sutton – et, à peine 15 jours après le début du printemps, ça sentait déjà l’été.

Nous avons de nouveau logé dans une belle chambre d’hôte  isolée à l’extérieur de la petite ville de Sutton. Comme d’habitude, j’ai regardé avec jalousie Julie manger un super petit-déjeuner fait maison pendant que je grignotais un petit rien afin de ne pas vomir dans la course une heure après. (Note à moi-même : Fais plus souvent les chambres d’hôte sans avoir une course tôt le lendemain !)

En conduisant au Mont Sutton, nous avons pu admirer les montagnes verdoyantes et le soleil brillant sur les grands lacs. Ca donnait envie. Mais avant tout ça, il y avait 11,5 kilomètres de souffrance !


J’avais déjà fait cette course l’année dernière, donc je me rappelais que j’allais bien en chier. Plutôt que de me déprimer, cette information m’a aidé, car j’ai su mieux gérer l’effort (en marchant sur les pentes sévères et gardant de l’énergie pour les descentes). 


Finalement, le résultat était presque pareil que l’année dernière (1hr23 pour la 19ème place sur 250), mais j’ai beaucoup moins souffert. La vraie souffrance allait arriver plus tard… sous la forme d’un bon coup de soleil au niveau des épaules. Cela m’apprendra à courir sans mettre de la crème soleil.

Après la course, nous avons fait un arrêt au Parc national de la Yamaska pour faire une bonne petite randonnée en forêt et se baigner – pour la première fois de l’année – dans un lac. 

  
Il y a à peine deux mois, le lac était complètement gelé, et maintenant l’eau est plus que bonne pour la natation (pour une fois, je n’étais pas seul dans l'eau !). Comme d'habitude, l'été arrive soudainement.

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