Tuesday, December 21, 2010

10 choses que nous avons apprises sur le français québécois / 10 things we’ve learned about Quebecois French

FRANCAIS
  1. L’ajout du suffixe « -tu » après un verbe dénote une question : Ca va-tu bien ? ; On bouge-tu ? ; Vous voulez-tu un café ? ; Je peux-tu te tutoyer ?
  2. Au petit-déjeuner, on « déjeune » ; au déjeuner, on « dîne » ; et au dîner, on « soupe ».
  3. Des fois « Bienvenue. Bonjour » dénote la fin d’une conversation; ex :
    - Merci de votre aide
    - Bienvenue. Bonjour.
    Dans ce contexte « bienvenue » veut dire « de rien » et « bonjour » veut dire « bonne journée ».
  4. Les pires gros mots sont tous liés à la religion catholique (« Calice », « Tabernak », « Ostie ») et ne sont absolument pas à dire dans un contexte même peu formel ; par contre, on peut très bien parler d’« être fucké » (un peu fou) ou de « fucker le chien » (avoir du mal à accomplir une tâche) dans presque n’importe quel contexte ; ex : « Je n’arrivais pas à monter le meuble IKEA. J’ai fucké le chien pendant une heure avant de renoncer ».
  5. « Une crèche » n’est absolument pas un endroit pour laisser ses enfants pendant la journée – à moins qu’on veuille les abandonner. Ici, on parle de « garderie d’enfants », « une crèche » étant un orphelinat.
  6. Il ne faut pas non plus demander comment vont les « gosses » à quelqu’un, à moins qu’on veuille savoir l’état de ses testicules.
    -Tu as-tu des gosses, toi ?
    -Bien évidemment.
    -Combien tu en as-tu?
    -Ben, deux, bien sûr.
    -Je peux-tu les voir ?
    -Calice !
  7. Toutes les femmes en relation sont « des blondes » (même si elles sont brunettes), et tous les hommes sont « des chums ».
  8. « Pas pire » veut dire « pas mal ». ex :
    -Ca va-tu bien ?
    -Oui, pas pire, merci.
    -Bienvenue. Bonjour.
  9. Les pronoms relatifs sont très peu utilisés. Pas besoin donc de se prendre la tête avec « dont », « ce que », « ce qui », « à qui », etc. ; ex: Vous savez c’est quoi ? ; La personne que je parle est pas pire ; J'ai trouvé le document que j'ai de besoin ; Je comprends qu'est-ce que tu veux dire.
  10. « Par exemple » veut dire « par contre » :
    -Vous allez-tu bien ?
    -Moi, c’est pas pire, mais ma blonde, par exemple, elle en a un peu marre après avoir fucké le chien toute la journée.

ENGLISH

This is a post for linguists; i.e.: it helps if you speak French. Nonetheless, to give you an idea of how Quebecois French sounds to people from France, I've included some literal translations of the local lingo into European French.

  1. By adding the suffix “tu” (“you”) after a verb, you denote a question: Ca va-tu bien ? (How you are you?); On bouge-tu ? (Shall we make a move you?); Vous voulez-tu un café ? (Do you want you a coffee?)
  2. At breakfast, the Quebecois “déjeune” (lunch); at lunch, they “dîne ” (eat the evening meal); and in the evening, they “soupe” (eat supper).
  3. Sometimes Bienvenue. Bonjour” (Welcome. Hello”) denotes the end of a conversation; e.g. :
    - Merci de votre aide (Thanks for your help)
    -Bienvenue. Bonjour. (Welcome. Hello)
    In this context, bienvenue” means You’re welcome” and bonjour” means Have a nice day”.
  4. The most insulting swear words are all linked to Catholicism (“Calice” (Chalice), “Tabernak” (Tabernacle), “Ostie” (Host)) and should never be uttered in any vaguely formal context. However, Quebecois speak freely of being “fucké” (fucked) or of “fucker le chien” (fucking the dog). Over here “fucké” means “a bit mad” and “fucker le chien” means to experience difficulty completing a task; e.g.: “Je n’arrivais pas à monter le meuble IKEA. J’ai fucké le chien pendant une heure avant de renoncer ”. (“I just couldn’t assemble the IKEA furniture. I fucked the dog for a good hour before giving up”).
  5. « Une crèche » (nursery) is most certainly not a place to leave your kids during the working day – unless you want to permanently abandon them. Over here, you take your kids to a “garderie” (a kindergarten), as “une crèche” is an orphanage.
  6. You should never ask about a person’s “gosses” (kids), unless you want to enquire about the state of their testicles (which is the Quebecois meaning for “gosses”).
    -Tu as-tu des gosses, toi ? (Do you have you kids/testicles?)
    -Bien évidemment.
    (Of course.)
    -Combien tu en as-tu?
    (How many do you have you?)
    -Ben, deux, bien sûr.
    (Two, of course.)
    -Je peux-tu les voir ?
    (Can I you see them?)
    -Calice !
    (Chalice!)
  7. All women in a relationship are known as blondes (blonds) – even if they are in actual fact brunettes, and all men are “chums”.
  8. “Pas pire” (not worse) actually means “pas mal” (not bad); e.g.:
    -Ca va-tu bien ? (How you are you?)
    -Oui, pas pire, merci. (Not worse, thanks.)
    -Bienvenue. Bonjour.
    (Welcome. Hello.)
  9. Relative pronouns are rarely used. There is therefore no need to worry about expressions like “dont” (whom), “ce que” (which), “à qui” (to whom), etc.; e.g.: Vous savez c’est quoi ? (You know it’s what?); La personne que je parle est pas pire (The person that I’m talking is not worse); J'ai trouvé le document que j'ai de besoin (I’ve found the document I’m in need).
  10. Par exemple (For example) can actually mean par contre (however):
    -Vous allez-tu bien ? (Are you you well?)
    -Moi, c’est pas pire, mais ma blonde, par exemple, elle en a un peu marre après avoir fucké le chien toute la journée.
    (I’m not worse, but my blond, for example, is a bit hacked off after fucking the dog all day.)

Wednesday, December 8, 2010

Snow, snow, snow / Neige, neige, neige


FRANÇAIS

Ca y est : la neige est arrivée ! Après les chutes de neige records en Europe, Montréal a su se rattraper avec brio.

Ici, il ne s’agit pas d’un record, mais plutôt d’un début d’hiver normal. Cette première « tempête » n’a jamais été très violente, mais la neige n’a pas arrêté de tomber pendant presque 48 heures. Le résultat : plus de 40cm de neige et des embouteillages partout (avec au moins une heure d’attente pour passer les ponts sur la St Laurent). Et pour être en embouteillage, il fallait déjà retrouver sa voiture –ce qui n’était pas partie gagnée…

Le processus de déneigement est impressionnant. Les différentes mairies de la ville fournissent quelques 3000 personnes pour dégager la neige des milliers de kilomètres de rues et de trottoirs, avec une batterie de 2200 véhicules de toutes tailles et formes. Malgré cela, il semble qu’il va falloir 5 jours pour tout déneiger – et des nouvelles chutes sont prévues cette semaine.

Nous n’avons jamais vu autant de gens avec des pelles que ces deux derniers jours. Quant aux pauvres automobilistes, il leur faut une bonne demi-heure pour libérer leurs voitures (ou « chars », comme on dit ici). Mais c’est important de le faire maintenant, quand la neige est toujours légère est poudreuse ; sinon, on risque de ne pas pouvoir accéder à sa voiture de tout l’hiver ! Pour notre part, il fallait déneiger le balcon (également avant que tout gèle et que le poids risque de faire tomber le balcon !). Et même déneiger cette petite surface m’a semblé long – et, surtout, froid !

ENGLISH

The snow is here! Montreal has finally caught up with the record snowfalls in Europe – and then some…

Our two-day “snow storm” is not going to beat any records over here: it’s just the beginning of a classic Canadian winter, but the steady trickle of snow since Monday has now mounted up to a total of over 40cm. For motorists, the snow is playing serious havoc: yesterday, there were traffic jams all over the city, and at least an hour’s worth of queues on the various bridges over the St. Lawrence. Of course, to even make it into traffic jams, motorists first had to find their cars under the deluge of snow – which is not as easy as it may sound…

The snow clearance operation is impressive. The council has employed some 3000 people to clear the city’s thousands of miles of roads and pavements, and armed them with a battery of 2200 snow-clearing vehicles – from bulldozer-like front-end loaders and oversized snowplows to lawnmower-like snow blowers and sidewalk snow sweepers. Nonetheless, it will take 5 days to clear all the snow – and that’s not accounting for the new snowfalls forecast this week.

We’ve never seen so many people with spades as during the last two days. Motorists have to spend a good half-hour liberating their vehicles from the white stuff, but it’s important to do so now while the snow is still light and powdery; otherwise, you risk being “iced out” of your car for the whole winter! We are currently thankful to be car-less, but I still had to clear our balcony (once again, it’s best to do it now, before the snow gets heavy and threatens to cause structural damage!). Even clearing such a small surface seemed to take an interminably long time – something that’s not helped by the current temperature of around -10C.


Sunday, November 28, 2010

Island retreat / Retraite aux Iles


ENGLISH

We’ve recently discovered the Parc national des Îles-de-Boucherville, a deer-populated regional park just 20kms from us. The park is made up of five small islands in the middle of the St. Lawrence river, although only one is currently open (the island-to-island boat service is discontinued in winter). The park is completely flat, but covered in trees and high reeds, and on our both of our visits, we’ve encountered Virginia deer at close quarters.

It makes for a cracking half-day trip for a breath of fresh air. And air doesn’t come much fresher, or rather, cooler than the Canadian winter. The photos below were taken before we had our first snow on Friday – the same day as many parts of Europe. The difference is that, with us, the snow is probably here to stay for a long, long while…

FRANCAIS

Nous avons récemment découvert le Parc national des Îles-de-Boucherville, une série d’îles au milieu du St. Laurent à seulement 20km de chez nous. Des cinq îles, seulement une est actuellement ouverte, car le bac qui amène des visiteurs entre les îles ferme en hiver. Le parc est complètement plat, mais couvert d’arbres et de grands roseaux, et à chacune de nos deux visites, nous avons rencontré des cerfs de Virginie de tout près.

Il s’agit d’une super promenade d’une demi-journée pour prendre l’air. Et on ressent bien l’air, car il est extrêmement froid ! Les photos ci-dessous ont été prises avant l’arrivée de la première neige vendredi – le même jour que plusieurs endroits en Europe. La différence, par contre, c’est que chez nous la neige va probablement rester pendant un bon petit moment…


Tuesday, November 2, 2010

Fall Snowfall

FRANCAIS

Le weekend dernier, il a neigé. Une petite tombée de rien du tout pour les Canadiens, mais suffisante pour se demander si on est encore en automne ou déjà en hiver – comme le témoignent ces photos…

ENGLISH

Last weekend, it snowed in Montreal. OK, by Canadian standards, it was a mere light dusting, but enough to leave trees looking schizophrenically wintery while still clinging onto their autumnal colours. It left us wondering which season we’re in right now

Sunday, October 31, 2010

Happy Halloween!


ENGLISH

Over here, Halloween is a bit like a European Christmas: people dress up and party, decorate the outsides of their houses with all sorts of garish memorabilia… and shops even sell chocolate-filled calendars that count down to the 31st of October! It’s also a busy time for professional photographers, as tradition dictates that parents dress up their babies in festive costumes and have their bundles of joy snapped from every angle. Given that we’ve seen several toddlers dressed as oversized pink bunnies (kind of scary, I guess), I’m sure the photos are a source of permanent embarrassment when the kids hit adolescence.

And it’s not just kids who dress up: at Julie’s hospital, several doctors and nurses donned witches outfits and clown costumes on the Friday before Halloween. We even entered the festive spirit ourselves to attend a Halloween party at a friend’s house (costumes were a last minute purchase at a $1 shop!). Oddly, it seems that disguises do not have to be Halloween-related: at the party, people came as everything from Darth Vader and Lara Croft to Superman and Charlie Chaplin.

With pumpkins on sale for a pittance at every street corner, we also tried our hand at creating a Halloween Jack-o’-lantern – with half-decent results… before the pumpkin slumped into a rotting heap the day before Halloween! I guess the heat got to him, as we’ve had to turn up the heating in the apartment recently. In fact, as we returned from our Halloween party last night, snow was starting to settle in Montreal for the first time since May. In Blighty, people dream of a White Christmas; here, we get a White Halloween.

FRANCAIS

Ici, Halloween, c’est un peu comme Noël en Europe : les gens font la fête, ils ornent la façade de leurs maisons de décorations de toutes les couleurs… et les magasins vendent même des calendriers remplis de chocolat pour décompter les jours jusqu’au 31 octobre ! C’est aussi une période bien mouvementée pour les photographes professionnels, car la tradition veut que les parents déguisent leurs nouveau-nés et les fassent photographier sous toutes les coutures : multiples agneaux, singes et lapins roses ont déambulé samedi dans leur poussette !

Et ce n’est pas que les enfants qui se déguisent : à l’hôpital de Julie, beaucoup de médecins et d’infirmières s’étaient pris au jeu, les patients étant traités par des sorcières et des clowns le jour d’halloween ! Et nous nous y sommes mis aussi – pour assister à la fête d’Halloween d’un ami (les costumes étaient achetés de dernière minute dans un magasin où tout est à 1$ !). Bizarrement, il s’est avéré que les déguisements n’ont pas forcément à voir avec l’Halloween : à la fête, les gens se sont vêtus comme Dark Vader, Lara Croft, Superman ou Charlie Chaplin.

Les citrouilles étant partout dans les magasins et vraiment pas chers, nous avons même tenté de créer notre propre Jack-o’-lantern (citrouille en forme de visage macabre) – avec des résultats pas si mauvais… avant que la citrouille se mette à couler de pourriture dans la chaleur de l’appartement. Depuis quelques semaines, le chauffage est bien allumé, car ça commence à cailler. En rentrant de notre fête d’Halloween, nous avons même marché sous la première neige Montréalaise depuis le mois de mai. En France, les gens rêvent d’un Noël enneigé… ici, nous avons des Halloweens enneigés !

Sunday, October 24, 2010

No English, s'il vous plaît!


FRANCAIS

Ce n’est pas un scoop: les Québécois sont de très fiers protecteurs de la langue française. Jetons un coup d’œil sur leur manie de traduire les noms d’origine anglaise à tout prix.

Aller louer un DVD, par exemple, et on retrouve de très nombreux titres de films « Québécoisés ». En France, ça ne nous dérange pas de garder le titre en anglais, tant qu'il n'est pas trop difficile à dire (acheter un billet au guichet devient compliqué sinon !). Ici, par contre, tous les titres anglais sont systématiquement traduits, car sinon les francophones seraient obligés de parler anglais – et ça, ça n’irait pas du tout ! Au Québec, le célèbre dessin animé de Pixar s’appelle « Histoire de Jouets », Tom Cruise est la vedette de « Rapport Minoritaire », et la série télé qui suit les victimes d’un crash d’avion sur une mystérieuse île est connu sous le nom «Perdus ». Par ailleurs, les cinémas sont catégoriquement anglophones ou francophones. Les cinémas anglais ne passent que des films anglophones sans sous-titres, et les cinémas français ne passent que les versions françaises (ou les films français).

Autre fait unique au Québec : les marques d’origine anglaise font souvent traduire leur nom. Seulement au Québec trouve-t-on Le Body Shop et non pas The Body Shop. Encore plus surréaliste, la chaîne de restauration rapide KFC est transformée en PKF. Kentucky Fried Chicken devient Poulet Frit Kentucky, la marque et le logo y compris.

Allez chez McDo et vous n’allez même pas reconnaître le menu. Ici, un Royal Cheese, c’est un « Quart de Livre avec fromage », traduction littérale de l’anglais (« Quarter Pounder with cheese »). De la même façon, un McChicken devient un MacPoulet, le Filet-o-Fish est un Filet-o-Poisson, Chicken McNuggets sont des McCroquettes, et un Happy Meal, c’est un Joyeux Festin !

Parfois, la traduction littérale semble comique: un hot dog, c’est « un chien chaud »; un hamburger est « un hambourgois »; une glace devient « une crème glacée » ; et un CD, c’est un DC (Disc compact). Regardez un match de tennis, et vous allez sûrement entendre le commentateur parler des « balles de bris ». Très souvent, les mots sont inventés pour éviter l’utilisation de l’anglais. Un sandwich, par exemple, est un « sous-marin » (à cause de sa forme, on suppose) ; en informatique, uploader devient « téléverser », un browser est « un fureteur », et un podcast, c’est de la « baladodiffusion ».

Bref, vous comprendrez, on a parfois du mal à comprendre !

ENGLISH

The Quebecois are known for their hardcore protection of the French language – and nowhere is this more evident than with English-language names.

Go down to your local Blockbusters to rent a DVD, for example, and you’ll find all sorts of film titles that have been “Quebecoised”. In France, people are quite happy to stick with English titles (as long as they are easily comprehensible), but here all titles are systematically translated word-for-word into French – because, otherwise French-speakers would be forced to speak English. And that, of course, will not do. Thus, “Toy Story” becomes “Histoires de Jouets”, Tom Cruise stars in “Rapport Minoritaire”, and ABC’s hit drama about crash victims on a desert island is known simply as “Perdus”. In France, all these titles remain in English. Incidentally, DVDs offer both English and French soundtracks and subtitles, while cinemas over here are categorically Anglophone or Francophone. The former shows English-language films without subtitles, and the latter shows subtitle-less French-language films or foreign films dubbed into French.

Most bizarrely, English-language brand names are frequently translated in French over here – whereas they remain in English just about everywhere else in the world. Only in Quebec, does The Body Shop become Le Body Shop. Most strikingly (some would say ridiculously), KFC is known locally as PFK: Kentucky Fried Chicken is rebranded Poulet Frit Kentucky, logo and all.

Step into your local McDonald's, and you probably won’t even recognise the menu. Heck, with a visit to Quebec, Quentin Tarantino could have added another ten minutes to the famed scene from Pulp Fiction where hitman John Travolta waxes lyrical about the cultural differences of ordering a McDonalds in different countries. Whereas the French keep the same names, for the most part, over here in Quebec every item on the menu is translated. A Quarter Pounder with cheese becomes a ‘Quart de Livre avec fromage’ – a word-for-word translation of the English original. Similarly, a McChicken becomes a MacPoulet, Filet-o-Fish is a Filet-o-Poisson, Chicken McNuggets are McCroquettes, and a Happy Meal is a Joyeux Festin.

Sometimes the literal translation just seems plain comical: a hot dog is “un chien chaud”; a hamburger is "un hambourgois"; an ice cream “une crème glacée”, and a CD “un DC (Disc Compact)”. The Quebecois have even invented a bunch of new French words (not used in France) to avoid using the English. Here, a sandwich is “un sous-marin” (presumably because it’s shaped like a submarine); to upload is “téléverser”; a web browser is “un fureteur; and a podcast is “un baladodiffusion”.

Suffice is to say that most people who come here from France don’t have a clue what they’re talking about!

Friday, October 22, 2010

Un temps de montagne / Mountain air

FRANCAIS

Un petit mot sur ma course le weekend dernier. Le Xtrail Orford était censé être le dernier défi de la saison en montagne, mais finalement le parcours a dû être pas mal modifié et raccourci à cause de… la neige ! Ce n’est que la mi-octobre, et il y a déjà 15cm de neige en haut du mont Orford. Avec la glace et les vents de 90km/heure en plus, les organisateurs ont pris la décision de transformer leur course de montagne en cross-country vallonné. Vu toute la pluie que nous avons eu récemment, c’était aussi un festival de boue ! Au final, je ressemblais pas mal à un coureur de Paris-Roubaix – avec une satisfaisante 12ème place sur les quelques 400 coureurs. La prochaine fois que nous allons à la montagne, ça risque d’être pour le ski…


ENGLISH

The Xtrail Orford race last weekend was meant to be my last fell race of the season. But, as it turned out, the route had to be seriously modified and shortened… due to snow! It may be only mid-October, but there’s already 15cm of snow atop Mount Orford. With ice on the route and 90km/hour winds to boot, the organizers decided (wisely) to transform the hardcore fell race into a hilly – and very muddy – cross-country. Several extremely cold river crossings and calf-high mud bogs later, I arrived at the finish looking uncannily like a cyclist in a particularly muddy edition of Paris-Roubaix, 12th out of the 400-odd participants. Next time we head for the mountains, it will most likely be to ski…