Tuesday, September 4, 2012

Starbuck


ENGLISH

As Strasbourg has several excellent art-house cinemas, I was recently able to catch "Starbuck", a French-Canadian film that was one of Quebec's biggest hits in 2011. It sure made me nostalgic for Montreal.

Director Ken Scott's film tells the story of a shambolic 42-year-old man who suddenly discovers he is the father of 533 children thanks to his past as a sperm donor. It manages to be both funny and touching, with a universal message but a setting that is unmistakably Montreal. I was delighted to recognise a number of the city's legendary hangouts, such as Lesters Deli, the Saputo stadium (home to the city's soccer team), and the bars and nightlife of the Main.

Just hearing Quebecois French got me all nostalgic for our two years over there. The specificities of Quebecois French always pose an intriguing dilemma for French film distributors. In the past, the few French-Canadian films I'd seen in Paris had been entirely subtitled in French. This astonishes most Quebecers: after all, they supposedly speak the same language... But, French people are just not used to hearing French from Quebec, and most would struggle without subtitles. Similarly, American distributors ended up subtitling "Trainspotting" because Americans simply couldn't understand the thick Scottish drawl of Renton and co. 

In the case of "Starbuck", the distributors have gone for an unusual compromise, subtitling dialogue only when the Quebec accent is particularly thick or the words used are incomprehensible to most French people. Hence "chandail" ("t-shirt"), "calice" ("fuck"), "niaiser" ("mock") all get the subtitle treatment.
Even if you know nothing about Quebec, "Starbuck" still rates as a top-notch film. Definitely worth seeing.


FRANCAIS

Strasbourg ayant plusieurs beaux cinémas "arts et essais", j'ai pu aller voir "Starbuck", film québécois qui a connu une grande réussite dans la belle province en 2011 et ça m'a donné un bonne dose de nostalgie pour Montréal.

Drôle et touchant, le film de Ken Scott raconte comment David Wozniack, un mec de 42 ans qui réussit peu sa vie, découvre être le géniteur anonyme de 533 enfants déterminés à le retrouver. On y reconnaît plusieurs endroits mythiques de Montréal : les bars nocturnes du Plateau, le déli Lesters, et le stade Saputo, où jouent les Impacts, l'équipe de soccer de la métropole.

Juste entendre du français québécois m'a rendu nostalgique. D'ailleurs, en parlant de ça, le film était sous-titré... de temps en temps ! J'ai déjà vu plusieurs films québécois en France, et à chaque fois, ils étaient entièrement sous-titrés. Cela étonne souvent les québécois (les films de la France ne sont pas sous-titrés là-bas), mais les français n'ont juste pas l'habitude d'entendre du québécois. Dans "Starbuck", les distributeurs ont décidé de mettre les sous-titres seulement aux moments où l'accent était très fort où les mots employés ne sont pas connus en France. Donc "chandail" ("maillot"), "calice" ("putain"), "niaiser" (se moquer) méritaient bien un petit sous-titre.

Bref, un film à voir même pour ceux qui ne connaissent pas le Québec.


1 comment:

  1. Hello la gang!
    Petite pensée amicale pour vous deux: j'y suis à Montréal pour la semaine avec un congrès et des tas de rdv. J'ai vu Starbuck dans l'avion: un bon film, pour vrai.
    Au plaizir les chums et à tantôt...
    G de GSQT

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