Tuesday, December 18, 2012

Snowshoe outing / Sortie raquette


ENGLISH

After a week of snow and cold, last weekend was the opportunity to unpack our winter gear from Montreal – including our snowshoes. Over 60cm had fallen in many parts of the Vosges, with cross-country and even downhill skiing opening at the main resorts.


With Julie's brother and girlfriend visiting, we drove up to 800 metres altitude to find a landscape worthy of Quebec: deep snow on the ground, pine trees loaded with the white stuff, and snowflakes blowing vigorously into our faces. Fantastic!

A short hike took us a little higher, reminding us that navigation is never as easy in the winter, when you can hardly make out the path. Now we just have to hope the snow will stick around long enough for us to unwrap our cross-country skis before Christmas...


FRANCAIS

Après une semaine de neige et de froid, nous avons eu l'occasion le weekend dernier de retrouver nos affaires hivernales achetées à Montréal – y compris les raquettes. Plus de 60 cm avait tombé dans les Vosges, la saison de ski de fond et ski alpin s'ouvrant déjà dans les stations principales du massif.

Avec le frère de Julie et sa copine de visite, nous avons pris la voiture jusqu'à 800 mètres d'altitude, y trouvant un paysage qui valait bien le Mont-Tremblant au Québec : la neige profonde par terre, les sapins alourdis par la poudreuse, et le flocons de neige se battant vigoureusement contre nos visages. Génial !


Une petite randonnée nous a amené un peu plus haut, avec un petit rappel qu'il est carrément plus facile de se perdre en hiver, quand on voit à peine le chemin. Maintenant il faut juste espérer que la neige reste suffisamment longtemps pour que nous puissions déballer nos skis de fond avant Noël...

Thursday, December 13, 2012

Mannele


ENGLISH

Every region has its baking traditions, and in December, Alsatians cook up mannele (Alsatian for "little man") to celebrate Saint Nicholas Day (6th December).

These small brioches come shaped in the form of a man and traditionally contain a generous helping of raisins, although most boulangeries now also offer them with chocolate chips, Nutella, and even hundreds and thousands.

Depending on which story you read, the mannele is supposed to represent either Saint Nicholas or the three children he saved from an evil butcher...

Bon appetit!


FRANCAIS

Chaque région a ses petites traditions pâtissières, et en Alsace le mannele (Alsacien pour "petit bonhomme") se mange pour la Saint-Nicolas.

Petite brioche en forme de bonhomme, le mannele est traditionnellement enrichi de raisins secs, mais on trouve également des mannele aux pépites de chocolat et au Nutella. 

Pour la petite histoire, le mannele représente Saint Nicolas, dont la fête le 6 décembre est très célébrée en Alsace, et les trois enfants qu'il a sauvés d'un méchant boucher. 

Bon app !

Saturday, November 17, 2012

Sunday closing hours / Heures de fermeture le dimanche

 
 
ENGLISH 


A small article in a recent newspaper caught my eye; not so much for its content, but for what it says about the cultural gulf between France and Canada

Apparently, Bricorama, a French DIY store, had been opening on Sundays in the Paris area. Its workers' trade union therefore took the store to court (there are strict laws about opening on Sundays in France) and demanded that the staff should not suffer as a consequence. The demand not only stated that staff should receive the same salary (despite no longer working Sundays), but that they should also benefit from a "thirteenth month" of pay (i.e.: an extra month's bonus, a relatively common practice in France). To boot, the head office is set to be fined €37 million, or roughly three times its annual profit. The net result? The company may have to lay off some 500 employees -- and possibly close a number of its stores -- to make the books balance. What's more, rival DIY companies also opening on Sundays are likely to face a similar fate.

When we moved back to France, the limited opening hours were one of the biggest cultural shocks. In Canada, like in the US and even the UK, there is an around-the-clock shopping culture. Many supermarkets are open all through the night, or at least until midnight. All stores open on Sundays, and we even had a local fruit and veg market that stayed open 24 hours a day from spring to autumn. Just in case you ran out of tomatoes while making a salad at 3am.

In France, meanwhile, Sundays are sacred. Even in Paris, most stores remain closed, although local food shops are usually open in the mornings, so you can buy fresh ingredients for the traditional Sunday family lunch. Especially outside Paris, many smaller shops -- and nearly all French administration offices -- close at lunchtimes, so it's tricky to get much done in your lunchtime. And then, of course, the majority of storekeepers take a good month off in August, which means it's sometimes a challenge to get a fresh baguette in the summer! 

All this would be alien to most Montrealers.  After all, Sunday is the day when moat people finally get around to doing their DIY.


FRANCAIS
Mon œil a été attiré par un brevet dans un des journaux gratuits récemment; pas tellement pour son contenu, mais pour ce que cela en disait sur l'écart culturelle entre la France et le Canada

Il semble que les magasins Bricorama avaient pris l'habitude d'ouvrir ses portes le dimanche dans la région parisienne. Le travail dominical étant très contrôlé en France, les syndicats sont intervenus, demandant que le magasin respecte la fermeture le dimanche, que ses salariés ne soient pas impactés et même qu'ils obtiennent un treizième mois (un mois de salaire en bonus : une pratique assez courant en France). En plus, pour n'avoir pas respecté la loi sur l'ouverture dominicale, Bricorama s'est vu prendre une amende de 37 million d'euros, soit trois fois plus que le résultat net du groupe par an. Ce qui va probablement obliger Bricorama à libérer 500 salariés et même fermer trois magasins. 

Après notre retour en France, un des plus grands chocs culturels était la nature limitée des heures d'ouverture. Au Canada, tout comme aux Etats-Unis et même à un moindre degré en Grande-Bretagne, il existe une culture 24 heures. Beaucoup de supermarchés sont ouverts toute la nuit, ou au moins jusqu'à minuit. Les magasins sont tous ouverts le dimanche, et nous avions même un petit marché en plein air qui vendait les fruits et légumes 24 heures par jour du printemps jusqu'à l'automne. On se sait jamais si on aurait pas besoin de tomates en préparant une salade à 3h du matin...

En France, le dimanche est sacré. Même à Paris, la plupart des magasins ferment, avec quelques marchands locaux ouverts exclusivement le matin pour ceux qui veulent des ingrédients frais pour le traditionnel repas de midi en famille.  A l'extérieur de Paris, les petits magasins -- et la plupart de l'administration française -- ferment ses portes entre midi et deux, donc pas facile de s'occuper de certaines choses à l'heure de la pause. Et la majorité des propriétaires de magasin ferment pendant 3 ou 4 semaines au mois d'aout pour partir en vacances.

Tout ça serait impensable pour les Québécois. Après tout, le dimanche, c'est souvent le jour quand on trouve du temps pour faire son bricolage.

Friday, November 16, 2012

Winter on its way / L'hiver s'annonce

  
ENGLISH

In the last few weeks, there have been more than a few signs of winter. The last weekend of October, it snowed most of the day (and night) in Strasbourg. The white stuff didn't stick in town, but the Vosges were covered with more than a sprinkling: there was over 10 centimetres on the summits. We went for a run in the lower hills and were treated to a very Canadian landscape.


In town, the preparations are in full swing for Strasbourg's famous Christmas market. A huge tree has been erected and decorated on the main square (Place Kléber), lights and garlands have been artfully draped in trees and from rooftops, and kiosks are slowly being assembled, ready for vendors of mulled wine, gingerbread, locals arts and crafts, and much more.


The market officially begins on 24th November and runs until the end of the year. The streets will be packed with tourists from next weekend!


FRANCAIS

Depuis quelques semaines, les signes ne trompent pas : l'hiver arrive à grand pas. Le dernier weekend du mois d'octobre, il a neigé la plupart d'une journée et d'une nuit à Strasbourg. La neige n'est pas restée en ville, mais dans les Vosges, il y avait plus de 10 centimètres en haut. Nous avons fait une sortie course à pied dans les collines, et le paysage nous a pas mal rappelé le Canada.


En ville, tout se met en place pour le fameux marché de Noël de Strasbourg. Un grand sapin a été monté et décoré sur la place principale (Place Kléber), des lumières et des guirlandes ont été pendues aux toits et aux arbres, et les kiosques en bois apparaissent dans les rues, prêts à accueillir les vendeurs de vin chaud, bretzels, pain d'épices et autres gâteries.

Le marché démarre le 24 novembre et finit le 31 décembre. Les rues seront blindées de touristes à partir du weekend prochain !

Tuesday, September 4, 2012

Starbuck


ENGLISH

As Strasbourg has several excellent art-house cinemas, I was recently able to catch "Starbuck", a French-Canadian film that was one of Quebec's biggest hits in 2011. It sure made me nostalgic for Montreal.

Director Ken Scott's film tells the story of a shambolic 42-year-old man who suddenly discovers he is the father of 533 children thanks to his past as a sperm donor. It manages to be both funny and touching, with a universal message but a setting that is unmistakably Montreal. I was delighted to recognise a number of the city's legendary hangouts, such as Lesters Deli, the Saputo stadium (home to the city's soccer team), and the bars and nightlife of the Main.

Just hearing Quebecois French got me all nostalgic for our two years over there. The specificities of Quebecois French always pose an intriguing dilemma for French film distributors. In the past, the few French-Canadian films I'd seen in Paris had been entirely subtitled in French. This astonishes most Quebecers: after all, they supposedly speak the same language... But, French people are just not used to hearing French from Quebec, and most would struggle without subtitles. Similarly, American distributors ended up subtitling "Trainspotting" because Americans simply couldn't understand the thick Scottish drawl of Renton and co. 

In the case of "Starbuck", the distributors have gone for an unusual compromise, subtitling dialogue only when the Quebec accent is particularly thick or the words used are incomprehensible to most French people. Hence "chandail" ("t-shirt"), "calice" ("fuck"), "niaiser" ("mock") all get the subtitle treatment.
Even if you know nothing about Quebec, "Starbuck" still rates as a top-notch film. Definitely worth seeing.


FRANCAIS

Strasbourg ayant plusieurs beaux cinémas "arts et essais", j'ai pu aller voir "Starbuck", film québécois qui a connu une grande réussite dans la belle province en 2011 et ça m'a donné un bonne dose de nostalgie pour Montréal.

Drôle et touchant, le film de Ken Scott raconte comment David Wozniack, un mec de 42 ans qui réussit peu sa vie, découvre être le géniteur anonyme de 533 enfants déterminés à le retrouver. On y reconnaît plusieurs endroits mythiques de Montréal : les bars nocturnes du Plateau, le déli Lesters, et le stade Saputo, où jouent les Impacts, l'équipe de soccer de la métropole.

Juste entendre du français québécois m'a rendu nostalgique. D'ailleurs, en parlant de ça, le film était sous-titré... de temps en temps ! J'ai déjà vu plusieurs films québécois en France, et à chaque fois, ils étaient entièrement sous-titrés. Cela étonne souvent les québécois (les films de la France ne sont pas sous-titrés là-bas), mais les français n'ont juste pas l'habitude d'entendre du québécois. Dans "Starbuck", les distributeurs ont décidé de mettre les sous-titres seulement aux moments où l'accent était très fort où les mots employés ne sont pas connus en France. Donc "chandail" ("maillot"), "calice" ("putain"), "niaiser" (se moquer) méritaient bien un petit sous-titre.

Bref, un film à voir même pour ceux qui ne connaissent pas le Québec.


Monday, September 3, 2012

Black Forest hike / Rando en Forêt Noire


ENGLISH

Strasbourgers live just a couple of kilometres from Germany, meaning it's easy to hop over the border. Among the most popular reasons to cross the Rhine are open-air swimming pools (the Germans LOVE swimming!) and grocery shopping (slightly cheaper in Deutschland).

Surprisingly, though, fewer French locals think of going into Germany to visit the Black Forest mountains, which are only 45 minutes to the east, just as far as the Vosges are to the west. I recently visited my local FNAC to buy a book about hiking in the Black Forest: after thumbing through shelf upon shelf of literature on the Vosges, I finally found the store's single book about the Black Forest. 

It's not easy to get lost in the Black Forest /
Difficile de se perdre en Forêt Noire !

What's not to like about the Black Forest? The mountains are (slightly) higher than the Vosges; the area is less densely-populated; you get to experience another culture and try out your German; and they have Black Forest gateau!

Last weekend, we headed off to hike the highest peak of the Northern Black Forest, the Hornisgrinde (1164m). Admittedly, we drove most of the way up the mountain to the Mummelsee, a tiny lake that supposedly hosts a monster.


Walking up from the lake, we had spectacular views of the German vineyards (yes, wine is made outside France!), the valley (with Strasbourg cathedral clearly visible) and the Vosges beyond. The top of the Hornisgrinde was rather less interesting, as it is served by a road and houses a TV tower and various wind turbines. But, for the next couple of hours, we didn't meet another soul.

It would be rude not to indulge the German tradition of Kaffee und Kuchen (afternoon coffee and cakes), so, when we stumbled on a log cabin café at the foot of a ski slope, we dutifully stepped in to respect the local culture. And ate some great cake.


FRANCAIS

Les Strasbourgeois habitent à seulement deux kilomètres de l'Allemagne, donc rien de plus facile que de traverser la frontière. Parmi les raisons les plus populaires pour aller outre-Rhin : les piscines en plein air (les Allemands ADORENT nager !) et faire ses courses en supermarché (légèrement moins cher qu'en France).

Ce qui est surprenant, c'est que peu d'Alsaciens pensent aller en Allemagne pour visiter les montagnes de la Forêt Noire, qui se situent à seulement 45 minutes à l'est, aussi proche que les Vosges à l'ouest. Je suis récemment allé à la FNAC de Strasbourg pour acheter un guide de randonnée en Forêt Noire, et, après avoir traversé des rayons entiers de littérature consacrée aux Vosges, je suis enfin tombé sur le seul livre que possédait le magasin sur la Forêt Noire.

 
La Forêt Noire a pourtant des atouts indéniables : les montagnes sont (un peu) plus hautes que les Vosges; la région est moins peuplée; on peut vivre une autre culture tout en essayant son allemand; et, en plus, ils ont du gâteau Forêt Noire ! Que demander de plus.

Le weekend dernier, nous sommes partis faire de la rando sur le Hornisgrinde, le plus haut sommet (1164m) de la Forêt Noire du nord. D'accord, nous avons fait la plupart du chemin en voiture jusqu'au Mummelsee, un petit étang qui est censé héberger un monstre.


A partir du lac, il y avait une panorama impressionnant des vignobles allemands (apparemment, le vin existe à l'extérieur de la France !), la plaine d'Alsace (avec la cathédrale de Strasbourg très visible) et les Vosges au-delà. 


Le sommet du Hornisgrinde est moins intéressant, car il est desservi par une route et peuplé d'une grande tour de télévision et plusieurs éoliennes. Mais, pendant les deux heures qui suivaient, nous n'avons rencontré personne.

Ce serait impoli de ne pas embrasser la tradition allemande de Kaffee und Kuchen (prendre un café avec du gâteau en fin d'après-midi), donc, quand nous sommes tombés sur un petit chalet-café en bas d'une piste de ski, nous y sommes bien sûr entrés afin de respecter la culture locale. Et le gâteau était bien à la hauteur de la tradition du pays.
 

Wednesday, August 29, 2012

Breisgau Triathlon


ENGLISH

The last time I did a triathlon in June, it was an unusually warm 33C. This time, it was an exceptionally sweltering 38C. And I'm not good in the heat.

Still, the Breisgau Triathlon in the Baden-Wurttemberg region of Germany (45 minutes from Strasbourg) was a gorgeous place to lose one's body weight in sweat, set among vineyards and wee villages at the foot of the Black Forest mountains.


Unsurprisingly, the swim was once again wetsuit-free. Wetsuits would actually have been allowed in France, but German rules outlaw them if the water is above 22.9C. This at least meant I didn't lose mega minutes fiddling with zips and pulling off tight rubber in the transition zone. As usual, the swim began with plenty of elbowing and whacking, but I came out of the lake roughly in the top third of the field, a good effort for me.


The cycling course was magnificent, winding past terraced vineyards and into the first slopes of the Black Forest on closed roads (a rare luxury in triathlon). My performance, however, was a little disappointing given that I'd actually bothered training on the bike for once. Despite encouraging recent rides in the rolling hills north of Strasbourg, I found myself getting regularly overtaken. Most of all, I completely misjudged the course, saving myself for when the climb really kicked in, only to arrive at the top without having accelerated. Plus, an unexpectedly technical descent had me braking way too much in the corners.


The second transition was proof, if ever any were needed, that the Germans are indeed super organised. On crossing the transition line, volunteers took my bike from me and immediately handed over the bag with my running stuff. Just like in an Ironman triathlon.


The run was always going to be a challenge in this heat especially in the middle of the day. So radical were the conditions, I'd even conceded to run in a hat. Brilliantly, the feeding stations included soaked sponges, which I stuck inside my top for later use, à la Hawaii Ironman (check out this flattering photo of Chris McCormack). Locals put hoses and sprinklers at the edge of their gardens to soak us as we passed, all of which helped me run the hilly 7.5 kms in 32 minutes, despite a stitch.


Beer was offered up as I crossed the line, but somehow it didn't seem the best way to rehydrate after almost 2 hours of effort on the hottest day of the year.


FRANCAIS

La dernière fois j'ai fait un triathlon, il faisait très chaud (33C). Cette-fois-ci, la chaleur était accablante avec 38C au thermomètre. Et je ne marche pas bien dans la chaleur.

Le Triathlon Breisgau dans la région de Bade-Wurtemberg en Allemagne (à 45 minutes de Strasbourg) était néanmoins un beau endroit pour éliminer son poids en sueur, vu sa situation parmi les vignes en bas des montagnes de la Forêt Noire.


Sans surprise, on n'avait pas droit à la combinaison pour la natation (en France, la combi aurait été permise, mais en Allemagne c'est interdit si l'eau est au-dessus de 22,9C). Au moins, je n'avais pas à me battre contre les fermetures et le néoprène trop serré en transition. Comme d'hab, il y a eu un bon nombre de coups de coude et de baffes en début de natation, mais je suis quand même sorti du lac dans le premier tiers, un bon effort pour moi.


Le parcours vélo était magnifique, serpentant le long des vignes et montant les premières pentes de la Forêt Noire sur des routes fermées à la circulation (un luxe rare dans le triathlon). Ma performance, par contre, était un peu décevante, vu que j'avais fait l'effort de m'entraîner un peu à vélo.  Malgré plusieurs bonnes sorties dans les collines au nord de Strasbourg, je me suis fait régulièrement doubler. De plus, j'ai mal jugé le parcours, réservant mon effort pour les pourcentages le plus forts... avant de me rendre compte que les avais déjà faits ! Une décente technique m'a également obligé à freiner un peu trop violemment à plusieurs reprises.


La deuxième transition a offert la preuve (si besoin il y en avait) que les Allemands sont super bien organisés. Après avoir franchi la ligne de transition, les bénévoles m'ont pris le vélo et, de suite, m'ont passé le sac avec mes affaires de course. Juste comme dans une course Ironman. La classe, quoi.

La course à pied allait toujours être un défi par cette chaleur surtout en plein milieu de journée. Vu ces conditions, j'avais même consenti de porter une casquette. 


Aux ravitaillements, on avait droit à des éponges trempées d'eau, que je n'ai pas hésité à mettre sous mon maillot pour utiliser ultérieurement, à la Ironman Hawaii (voir cette photo très flatteuse de Chris McCormack). Les locaux avait mis les arroseurs à la limite de leurs jardins pour nous soulager, ce qui m'a aidé à finir les 7,5km en 32 minutes, malgré un point de côté.

A l'arrivée, il y avait de la bière à volonté pour les participants, même si c'était pas forcément la meilleure façon de se réhydrater après presque 2 heures d'effort pendant la plus chaude journée de l'année.

A broom bike for the last triathlete on the road!
Un vélo-balai pour le dernier triathlète !