Saturday, August 20, 2011

Relay & Rogers Cup / Coupe Rogers et course de relais


ENGLISH

Last weekend was a sporty one. For Rich, this meant a 160km relay race (running) in Vermont. And for Julie, the final of the Rogers Cup tennis in Montreal.

Sunrise over Vermont's Green Mountains: it was almost worth getting up at 5.30am!
 
The “100 on 100” race in Vermont is so-called because each team runs 100 miles from north to south on the state’s route 100. The course plunges into the heart of Vermont’s beautiful green mountains, offering tremendous views – and plenty of climbing. 


Like most teams, ours had 6 members (there were a handful of nutty ultrarunning teams, with just 3 members sharing the distance), with each member covering about 25km, split across 3 different legs. Roughly speak, this meant everyone ran once in the morning, once in the sweltering heat of the day, and once in the early evening or, in my case, the night (it was kind of fun going all out dressed in a florescent jacket and with front and rear lamps on your head!). Overall, it was a fantastic day with a superb group atmosphere. The format is a great idea, as it lets runners of varying talents unite in a single team.


As for the tennis, Julie watched a thoroughly entertaining match, with world’s no.1 Djokovic triumphing over American Mardy Fish. 


It wasn’t quite the formality expected, as the Serb was pushed to three sets before claiming Canada’s biggest title. Even high up in the stadium, Julie had a great view on the action.


FRANÇAIS

Le weekend dernier, le sport était au menu. Pour Rich, il s’agissait d’une course de relais de 160km dans le Vermont. Et pour Julie : la finale du tennis de la Coupe Rogers à Montréal. 

Côté course à pied, c’est une journée magnifique. Appelé le « 100 on 100 », parce que chaque équipe de 6 court 100 miles sur la route 100 (du nord au sud), la course nous plongeait dans la magnifique chaîne des montagnes vertes (green mountains), offrant un paysage magnifique – et pas mal de dénivelé. 


Chaque membre de l’équipe courait trois fois dans la journée pour un total d’à peu près 25 km : une fois le matin, une fois sous la chaleur écrasante de la journée, et une fois en fin de soirée voire, pour moi, pendant la nuit (un drôle d’expérience, se donner à fond tout en étant équipé d’une lampe frontale et une veste fluo !). J’ai adoré l’ambiance de groupe de cet événement, et le fait que plusieurs coureurs de niveaux complètement différents peuvent se réunir en équipe !

Côté tennis, Djokovic, battu une seule fois en presque 9 mois, a quand même tremblé. Mais il a su se redresser, sortant vainqueur du plus grand tournoi canadien en trois sets contre l’américain Mardy Fish (qui l’a quand même "brisé", c'est à dire breaké!). Même en haut du stade, Julie avait une belle vue sur l’action.


Friday, August 12, 2011

Canadian waters / Les eaux canadiennes

 
ENGLISH

Last weekend, we headed to Mont-Tremblant for a weekend of... outdoor activities. 

On Saturday, we embarked on our first proper experience of kayaking, paddling from a remote lake in the Mont-Tremblant national park up and down the river Diable. One of the great things about kayaking is that you can plunge into the heart of Canadian nature without having to rely on manmade roads or trails. Except for the ripples of your own forward motion in the water, there is perfect silence all around.


There’s also no shade from the sun, which meant my nose started getting very, very red... This called for a rapid make-shift solution: a towel wrapped around the head and tissue trapped under my sunglasses. Ridiculous-looking but highly effective.


Sunday, it rained. A lot. But we still managed a short walk in a less-visited sector of the park. Suffice to say that water was most definitely the theme of the weekend...

FRANCAIS

Le weekend dernier, nous sommes partis au Mont-Tremblant pour un weekend de... activités en nature.

Samedi, c’était notre première vraie expérience de kayak, une périple sur la rivière du Diable à partir d’un lac perdu dans le parc national du Mont-Tremblant. Un des points forts du kayak, c’est que l’on peut se plonger au cœur de la nature canadienne et rester loins des routes et des chemins. A part nos coups de pagaie dans l’eau, le silence était total. 


Par contre, il n’y a pas d’ombre en kayak. Désespéré de voir rougir ma nuque et mon nez, j’ai dû trouver une solution improvisée : une serviette autour de la tête et un mouchoir coincé par les lunettes de soleil !

Dimanche, il a plu. Beaucoup. Mais nous avons quand même réussi une petite sortie rando dans un secteur du parc beaucoup moins peuplé. Disons que le thème du weekend, c’était un peu la flotte

 

Friday, August 5, 2011

TriMemphré


ENGLISH

On Sunday, I took part in one of Quebec’s biggest triathlons: the TriMemphré. The lake of Memphrémagog (supposedly home to a Loch Ness-style monster) provides a spectacular setting. Stretching some 42km in length, it crosses the US border and boasts a picture-postcard mountain backdrop.


Every summer, the lakeside town of Magog attracts some of the world’s best long distance swimmers for the Traversée Internationale du Lac Memphrémagog, a swimming race from one end of the lake to the other (yes, that’s 42km of swimming!). Since 9/11, however, increased US border security has meant the race can no longer enter US territory (just in case passport-less professional swimmers turn out to be illegal immigrants), so the current course is a “mere” 34km loop within Canadian waters.

Whereas the Traversée was first held in 1979, the triathlon arrived much later – but it’s quickly grown in status. Last weekend, we were some 1,373 triathletes competing across several different distances, while the long-distance swimmers participating in the showcase Traversée this Saturday will number just 19.


My triathlon (the Sprint distance) was a joy: a splendid lake swim was followed by an undulating ride on closed roads and a run offering plenty of variety (including some offroad). I even managed to finish 5th out of 37 in my category (men 35-39).


A few thoughts on my race:
  • My head is a funny shape. I had to readjust my goggles 4 times in barely 15 minutes to relieve my water-ridden eyes. This cannot be normal.
  • Even on my relatively low-end bike, I can attain the disconcertingly elevated speed of 73.1km/hour. I can also be overtaken at this speed. All this took place on a very steep downhill with a clear, straight road at the end of it.
  • Cycling alongside a guy suffering an asthma attack is rather off-putting. Especially when he manages to overtake you.
  • It’s great being rubbish at swimming and cycling, as you really do get a buzz catching everyone in the run.

    Photos are by Julie, who did a great job!

    FRANCAIS

    Dimanche, j’ai participé à un des plus grands triathlons du Québec : le TriMemphré. Le lac Memphrémagog (qui héberge, dit-on, un monstre) est un endroit magnifique pour un tel événement. S’étalant sur 42km de longueur, il traverse la frontière américaine et offre une vue imprenable sur les montagnes.


    Chaque été, la ville de Magog attire quelques uns des meilleurs nageurs de longue distance du monde pour la Traversée Internationale du Lac Memphrémagog, une course de natation d’un bout à l’autre du lac (oui, ça fait 42km de natation !). Depuis le 11 septembre, par contre, l’augmentation de la sécurité à la frontière américaine a fait en sorte que le parcours ne puisse plus passer sur le territoire américain (au cas où les nageurs professionels s’avèreraient être des sans papiers illégaux…), et donc la course actuelle fait une boucle sur le côté canadien de « seulement » 34km.


    La Traversée date de 1979, et le triathlon est arrivé bien plus tard – mais il a connu une croissance très forte. Le weekend dernier, nous étions 1 373 triathlètes sur plusieurs distances différentes, alors que l’événement phare, la Traversée, n’a pu rassembler que 19 nageurs.  Ce chiffre reflète sans doute que le triathlon est quand même pas mal plus accessible !
     

    Mon triathlon à moi (la distance Sprint) était un régal : natation en lac spectaculaire, suivie par un parcours vélo vallonné et fermé à la circulation, puis un circuit course à pied varié (avec un peu de trail). J’ai même pu finir 5ème sur 37 dans ma catégorie (hommes 35 à 39).


    Quelques réflexions sur ma course:
    • Ma tête a un drôle de forme. J’ai du réajuster mes lunettes 4 fois en à peine 15 minutes pour les vider. C’est pas normal.
    • Même sur mon vélo relativement bas de gamme, je peux atteindre la vitesse déconcertante de 73,1km à l’heure. Je peux également me faire doubler à cette vitesse. Ca s’est passé sur une grosse descente très pentue suivie par du plat et sans aucun virage.
    • Faire du vélo à côté d’un mec qui fait une crise d’asthme, c’est perturbant. Surtout quand il réussit à me doubler.
    • Etre mauvais nageur et mauvais cycliste est génial, car tu ne fais que rattraper les gens dans la course à pied. 

    Les photos ont été prises par Julie, qui a fait une supportrice modèle.