Tuesday, June 22, 2010

The Celtic connection / La connexion Celte

ENGLISH

There’s a real Celtic connection in Newfoundland – starting with the scenery. The landscape isn’t just the classic Canadian combo of lakes and forests: there’s also a lot of rugged mountains, barren bogs and trees stunted by the relentless lashing rain and wind. So, it’s really quite like Ireland or Scotland, then.

Roughly half of Newfoundlanders are originally of Irish origin, and, many still have a distinctly Irish lilt to their accent, making them all but incomprehensible to most Canadians. In a pub in St John’s (by far, Newfoundland’s biggest city – indeed it’s the only place that even vaguely qualifies for the term ‘city’ or even ‘town’), we were privy to a spontaneous concert from a few locals, who were drinking Guinness around a table with their fiddles, flutes and accordion. The folksy Celtic songs made it a scene straight out of an Irish pub (i.e.: a pub in Ireland, rather than those theme-park imitations everywhere else in Europe). And, of course, just like the Irish, Scots or Bretons, Newfoundlanders also like a drink. Or ten.

Most of all, the food has a distinctly old school British Isles ring to it. I had flashbacks to my school dinners in more than one restaurant. Fish and chips is a staple here, or, for variety, you can choose from a range of seafood coated in fatty batter. Most likely, your food will come with a couple of overcooked frozen veg (usually luminous green peas and soggy carrot). For dessert, there’s figgy duff, a local speciality consisting of heavy steamed pudding coated with thick, gloopy custard. I’m almost certain they got the recipe from my old school dinner lady.

As an alternative, we occasionally cooked for ourselves, but it proved almost impossible to buy fresh vegetables. It seems only potatoes and carrots grow in Newfoundland soil.

Anyway, we finally managed to track down an alternative (and excellent) dining scene in St John’s. The Rooms, an art gallery and museum that would rival any in Montreal, featured a superb café that served up delicious, chunk-filled seafood chowder with crisp homemade bread. Still, as I mentioned in the previous post, you go to Newfoundland for the scenery and the people – not the weather or the food!

FRANCAIS

Il y a une vraie ambiance celtique à Terre Neuve. Le paysage n’est pas que la combinaison canadienne classique de lacs et de forêts : il y existe aussi beaucoup de montagnes sauvages, de marais désertiques, et d’arbres rabougris par la pluie et le vent qui s’abattent sans cesse. En gros, ça ressemble carrément à la Bretagne, l’Ecosse ou l’Irlande.

A peu près la moitié des locaux sont d’origine irlandaise, et beaucoup parlent toujours avec l’accent irlandais, les rendant plus ou moins compréhensibles par la plupart des canadiens. Dans un pub à St John’s (la plus grande ville de Terre Neuve ; d’ailleurs le seul endroit de l’île qui peut même être qualifié de ‘ville’), nous avons assisté à un concert improvisé d’un groupe de locaux qui buvaient leur Guinness autour d’une table avec leurs violons, flûtes et accordéon. Les chansons typiquement celtes nous donnaient l'impression d'être dans un pub irlandais (et par ça, je veux dire un pub en Irlande, pas ces pubs à thème irlandais qui se trouvent partout ailleurs). Et, bien sûr, tout comme les Bretons et les Irlandais, les Terre Neuviens aiment bien picoler un peu. Beaucoup.

Surtout, la nourriture ressemble carrément à la bouffe Britannique des années 80 (et oui, les anglais ont quand même fait des progrès dans le domaine culinaire ces dernières années). A plusieurs reprises dans les restaus, j'ai cru me retrouver il y a 25 ans devant un repas à la cantine de mon ancienne école. Le Fish & chips est le repas de base ici, ou, pour changer, on peut choisir un autre fruit de mer en beignets. Normalement le poisson est accompagné de deux légumes congelés et trop cuits (souvent des petit pois verts fluo et des carottes ramollies).

Pour le dessert, essayez le figgy duff, un pudding à l’anglaise noyé dans une crème blanche épaisse et sans goût. Je suis convaincu qu’ils ont piqué la recette au cuisto de mon ancienne cantine ! Nous avons occasionnellement cherché à nous faire à manger, mais c'était mission impossible de trouver des légumes frais – à part les pommes de terres et des carottes, apparemment les seuls qui poussent dans les terres de l’île.

Bref, nous avons enfin réussi à trouver de la bonne bouffe en arrivant à St John’s. The Rooms, un musée/galerie d’art qui pourrait rivaliser avec n’importe quel musée à Montréal, comprenait un café sublime, où nous avons goûté un chowder (soupe épaisse) plein de grands morceaux de fruit de mer et accompagné d’un bon pain fait maison.

Mais, comme déjà évoqué, on voyage à Terre Neuve pour ses paysages et son peuple – pas pour la météo ou la bouffe !

2 comments:

  1. Sounds like a good time. Barring the frozen veggies.

    Pudding and custard could be ok, potentially; and what's wrong with deep fried stuff provided you have enough salt? ; j

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  2. Nothing wrong with a good fry-up. It's just when that's all you eat week in, week out...

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