Wednesday, June 2, 2010

Xtrail Sutton


ENGLISH

For my second running race in Canada, I’d picked a tough one: an 11.6km off-road circuit up and down Mount Sutton, east of Montreal. We’d hiked here in the snow a month ago, so I vaguely knew what to expect. Or so I thought.

It turns out this kind of fell running is a gut-wrenching, energy-zapping affair that drains you both physically and mentally. In other words, it’s a lot of fun!

A gentle downhill start on a wide gravel road allowed us to jostle for position before the real business started – with a 4km climb up some extremely steep hiking trails. Despite myself, I was reduced to power walking on numerous portions – but then, so was everyone else. I’ve always been better at going up than down, and so it proved again here. However, overtaking anyone on these narrow trails required a major investment in energy that left me gasping for air. The trick seemed to be to recover a little (as much as you can when you’re at 95% of your maximum heart rate!) in a competitor’s footsteps before finding a strategic moment to grovel past (while also mustering the energy to say a friendly word). Phew.

By the top, I was drained. Actually, top is not really the word, because just as you thought you’d finished with the uphill, more climbing appeared around the corner. According to my Garmin GPS watch, the course totalled some 656 metres of altitude gain.

As for the descents, they were often extremely technical –with tree roots and rocks scattered around like booby traps on an obstacle course. Correctly positioning your feet required extreme mental concentration, which proved tricky after such an energy-zapping climb - and I was frequently passed by runners descending at crazy speeds. At least one guy was left with a severely sprained ankle.

By the end, I’d recovered some of my composure, and even a killer climb in the last kilometre wasn’t going to break my rhythm. I finished the race, exhausted by exhilarated, in 1 hour 24 mins. My slowest “10km” race ever, but on this course, it was good enough for 19th place of the 205 finishers.

All in all, it was a great experience – even if I now have pains in places I didn’t know I had muscles! Post-race, there was a barbeque and a 1km kids’ run – making for a truly family atmosphere. Julie took photos, and afterwards we headed for a weekend in Vermont’s Northeast Kingdom. More on that later…


FRANÇAIS

Pour ma deuxième course pédestre au Canada, je n’avais pas choisi la facilité: un trail de 11,6km de montée et descente au Mont Sutton. Nous y avions fait de la rando dans la neige il y a un mois, donc je savais plus ou moins à quoi m’attendre. C’est du moins ce que je pensais.

Il s’avère que ce genre de trail donne mal partout et te fait travailler jusqu’à l’épuisement physique aussi bien que mental. Bref, c’est vraiment un plaisir !

L’événement a démarré avec une petite descente gentille sur du goudron, facilitant le positionnement des coureurs avant le vrai démarrage – une montée de 4km sur de sentiers de rando extrêmement pentus ! Malgré moi, j’étais réduit à la marche (sportive) plusieurs fois – mais, bon, c’était pareil pour tout le monde. J’ai toujours mieux monté que descendu en course, et là, c’était de nouveau vrai. Par contre, doubler sur des pistes de forêt très étroite nécessitait un investissement énergétique énorme qui me laissait à bout de souffle. L’astuce semblait être de bien récupérer dans la foulée d’un concurrent (ce qui n’est pas donné quand on est à 95% de son rythme cardiaque maximal !) avant de trouver un endroit stratégique pour le passer (tout en essayant de dire un petit mot sympa). Ouf !

Au sommet, j’étais épuisé. En plus, ce n’était pas vraiment un sommet, car, à chaque fois je pensais avoir fini de grimper, une nouvelle montée se présentait au bout du prochain coin. Selon ma montre GPS Garmin, le parcours comprenait un dénivelé positif de 656 mètres.

Les descentes, quand à elles, étaient souvent très techniques – avec des racines et des rochers éparpillés partout comme des pièges sur un parcours d’obstacles. Bien positionner les pieds nécessitait une concentration mentale énorme, ce qui n’était pas donné après avoir dépensé tellement de forces dans la montée. J’ai été doublé à plusieurs reprises par les coureurs descendant à des vitesses folles. Au moins un concurrent a vu sa course terminer avec une bonne entorse de la cheville.

Vers la fin, j’avais recupéré pas mal mon aplomb, et même une sacrée montée dans le dernier kilomètre n’a pas pu couper mon rythme. J’ai fini la course épuisé mais euphorique en 1 heure et 24 minutes. C’était le « 10km » le plus lente de ma vie, mais, sur ce parcours, il me valait la 19ème place sur les 205 finisseurs.

C’est une expérience très sympathique – même si j’ai maintenant de courbatures dans les endroits ou je ne pensais même pas avoir de muscles ! Après la course, nous avons assisté au barbecue et à la course de 1km des enfants – un événement très familial. Julie a pris des photos, et après, nous sommes partis pour un weekend dans le Northeast Kingdom du Vermont. Un petit article est à venir…

7 comments:

  1. Hey! Congrats!
    Nice to hear that you're running wild again. : j

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  2. Thanks, man. Running much wilder than in the bois de Boulogne, that's for sure!

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  3. endurance, obstacles, pain, bring it ALL on for crazy mig - he loooooves it....congrats you absolute nutter. H xx

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  4. You said it, Han. Can't wait to show you all the possibilities for pain when you come over!

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  5. 19ème, wow ! Jolie patate, dis donc.

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  6. Mon premier café en lisant ton blog ce matin !
    Bien dépaysant...
    Bravo et peut être à cet été. Nous passons vers Québec en aout.

    Éric & Christine

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