Saturday, March 26, 2011

Sugar shack VIPs / Sortie VIP à la cabane à sucre


ENGLISH

It’s maple syrup time! In March and April, sub-zero nights and above-zero days provide ideal conditions for collecting sap and making that most Canadian of sugary treats. It’s the time of year when Quebeckers head to rural sugar shacks (cabanes à sucre) for a traditional hearty maple syrup-drenched meal. And last weekend, so did we.

This year, we were travelling as VIP guests. I was visiting sugar shacks as a member of the press, following a commission by The Times (UK) to write an article about this seasonal happening. Of course, this meant the sugar shack owners were out to impress us – and we were consequently offered guided tours, freebie meals and accommodation – and several litres of maples syrup in the way of gifts (anyone we visit in the near future should know what to expect as a present!).

Despite eating way too much, it turned out to be a fascinating experience. At Sucrerie de la Montagne, we were greeted by owner Pierre Faucher (aka Santa Claus, for his obvious physical resemblance), who explained how he had taken over a small sugar shack in the late 70s and transformed it into one of the province’s most successful establishments. 


According to Faucher, sugar shacks in the 70s were alcohol-fuelled outings for all-male groups. By adding a touch of class and tradition, he managed to transform the perception of sugar shacks, offering families and friends a convivial, seasonal meal – and a celebration of Quebec’s heritage. The menu at Sucrerie de la Montagne is the same as other sugar shacks (pea soup, maple-drenched ham, beans and omelette, sugary pie and syrupy crepes), but the focus is very much on timeless tradition: the whole place is heated exclusively by wood stoves and open fires and decorated by 19th century furnishings; staff are dressed in period costumes and musicians play Quebec folk music; and, instead of the modern system of pipes and pumps, the maple sap is collected in buckets and recovered by hand. It could be kitsch, but somehow it works.


Our other stop was the upscale Gallant Inn, where we were booked into a luxury room with four-poster bed and our own fireplace. This time round, we were offered a gourmet Maple Menu at the restaurant – which began with a Maple and Apple Kir Royal and finished with maple syrup crème brûlée and ice wine, not to mention the salmon smoked over maple shavings and beef braised in maple beer.

And as if that wasn’t classy enough, we have an even more gourmet take on the sugar shack this week – with a maple-themed meal at La Cabane in Old Montreal. After that, I’ll have to actually write the article... and then figure in a double dose of sport to burn off all the excess calories!


FRANCAIS

C’est la saison du sirop d’érable ! Au mois de mars et d’avril, les nuits froides et les journées plus chaudes créent les conditions idéales pour la collecte de la sève et la fabrication du sirop. Pour les Québécois, c’est le moment du rendez-vous annuel incontournable dans une cabane à sucre pour un traditionnel repas noyé dans du sirop d’érable. Le weekend dernier, nous avons fait de même.

Cette année, nous étions des invités VIP. Je visitais les cabanes à sucre en tant que membre de la presse suivant un mandat de The Times (Angleterre) pour écrire un article sur cette tradition saisonnière québécoise. Du coup, les propriétaires voulaient nous impressionner, et ils nous ont offert des visites privées, des repas et du logement – et plusieurs litres de sirop d’érable (tout ce qui nous hébergent dans l’avenir doivent savoir quoi attendre comme cadeau !). 
 
Même si on a beaucoup trop mangé, l’expérience s’est avérée fascinante. A la Sucrerie de la Montage, nous avons été accueillis par le propriétaire Pierre Faucher (alias le Père Noël grâce à sa ressemblance frappante) , qui nous a expliqué comment il s’était emparé d’une petite cabane à sucre dans les années 70, et l’a transformée en un des établissements les plus populaires de la province. 

D’après Faucher, les cabanes des années 70 étaient le lieu de rencontre des jeunes qui souhaitaient boire un peu trop. En ajoutant un peu de classe et de tradition, il a réussi à faire changer la perception des cabanes, offrant ainsi un lieu convivial et saisonnier pour manger en famille et entre amis – et fêter les traditions québécoises.  Le menu à la Sucrerie de la Montagne est comme dans les autres cabanes (soupe aux pois, jambon à l’érable, fèves et omelette, tarte au sucre et crêpes à l’érable), mais le focus est d’abord la tradition : le lieu est entièrement chauffé au feu de bois et décoré par les meubles du 19ème siècle ; les serveurs sont habillés en costumes d’époque et des musiciens jouent de la musique folk québécoise ; et, au lieu du système moderne de tuyaux et pompes, l’eau d’érable est collectée dans des sceaux individuels attachés à chaque arbre et les gens vont tout ramasser à la main tous les jours. Ca pourrait être kitsch, mais pourtant ça marche.

L’autre destination du weekend était l’Auberge des Gallant, où on nous avait réservé une chambre de luxe avec un lit à baldaquin et notre propre cheminée. Cette fois-ci, nous étions invité à goûter le Menu Erable gourmet au restaurant: Kir Royal à la pomme et l’érable, saumon fumé aux copeaux d'érable, bœuf braisé à la bière d’érable, et pour finir une délicieuse crème brûlée à l’érable accompagnée de vin de glace.


Et comme si ça ne suffisait pas, il nous reste encore une expérience gourmet cette semaine: une visite à La Cabane, une cabane à sucre urbaine dans le Vieux Montréal. Après tout ça, il va falloir que je me mette à écrire l’article… et fasse une très longue sortie sportive pour brûler toutes ces calories !

3 comments:

  1. Je viendrais bien tester les desserts de Patrice Demers avec vous a la Scena (La Cabane) !

    Il y aurait une autre experience interessante pour ton article : http://cabaneasucreaupieddecochon.com/ . On devait la tester cette annee, mais malheureusement, comme je suis bloquee a la maison, ce sera pour l annee prochaine.

    Bises.

    Audrey (& Sylvain)

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  2. Wow.. You got to pig out on the most celestial of condiments, the one that puts ambrosia to shame: maple syrup!
    The Sucrerie de la Montagne's menu sounds more satisfying, offhand, than the gourmet one... Though I reckon it's all in the execution. : j
    Keep us posted as to when your article get released! : j

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  3. @ Audrey, oui j’aurais bien aimé tester la cabane Au pied du cochon, mais c’est peut-être pas si facile pour les touristes (la cible de l'article) de réserver plusieurs mois en avance ?! Si vous y allez l’année prochaine, je serais volontiers de la partie.
    @ Alesa, the article won’t get published ‘till next year! They’re gonna time it to be printed just before next year’s season starts up.

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